4ème Congrès du MNLA à Kidal : Comme un État souverain et indépendant!
Le Mouvement National de Libération de l’Azawad cristallise toute la détermination d’une bonne partie de l’opinion malienne qui l’indexe comme le principal acteur de la chute du pays en 2012.
Ce samedi 30 novembre 2019, aux environs de 9heures au camp Intahalamt Ag AKLY de Kidal, a débuté le 4ème Congrès Statutaire du Mouvement National de Libération de l’Azawad. Ces travaux, d’après un projet de calendrier, dureront du 30 Novembre au 4 Décembre 2019.
Ce premier jour a connu une mobilisation appréciable car nos sources estiment à environ 2500 personnes dans la ville de kidal, dont plusieurs agences de presse internationales.
La sécurité, comme depuis des années, est assurée par 600 combattants et 59 véhicules de la CMA assistés des forces de la Minusma et de Barkhane. A ce congrès, nos sources annoncent des invités gouvernementaux des pays comme le Niger, la Mauritanie, l’Algérie, le Burkina mais aussi le Maroc dans la ville de Kidal. C’est un véritable ballet de personnalités qui se joue dans l’Adrar des Ifogas. Nos radars sur place signalent également la participation de plusieurs ressortissants de l’Azawad venus de onze (11) pays.
Près de 15 avions, en provenance d' autres pays, poursuivent nos sources, auraient atterri directement à l'aéroport de Kidal sans faire d'escale à Bamako. L’autonomie et l’indépendance semblent se jouer au nord du Mali.
Les délégués du MNLA, au niveau des différentes régions du Mali, ont été transportés par les avions de la Minusma.
Enfin, selon nos confidences, le Président de la République, Ibrahim Boubacar Keita, aurait déboursé la somme de 100 millions de FCFA au cours d’une rencontre, au palais de Koulouba avec les responsables de la CMA pour assister le MNLA.
D’autres sources concordantes maliennes révèlent des soutiens financiers, sans précision sur les montants, de la part des présidents du Niger, de la Mauritanie ou encore du roi du Maroc. En attendant, le Peuple malien assiste confus et impuissant à une nouvelle scène enquiquinante après celle de la parade du HCUA.
Figaro du Mali