Paris et ses alliés d’Afrique dans la lutte contre la Covid19 : deux peuples liés à un seul cordon ombilical.
La décision sagement réfléchie de Paris en mettant fin à son confinement à l’estimation de certains chefs d’Etats africains leur conduisirent à lever le couvre-feu dans leurs pays distinctifs. Dans plusieurs pays africains, mais surtout francophone, le couvre-feu avait vu le jour pour réduire les contacts entre les populations. Les grandes puissances ont confiné leurs populations et les pays en voie de développement ont opté pour l’instauration d’un couvre-feu qui jouait un rôle magistral dans la lutte contre la Covid19. En Afrique tout comme dans beaucoup d’autres coins du monde, les lieux publics sont largement fréquentés, dans la plupart des cas par les jeunes gens. Les boites de nuit, les bars, les restaurants, les parcs nationaux et les hôtels étaient tous fermés durant son instauration. Dès lors, les fréquentations quotidiennes dans les nuits se faisaient rares, vu l’occupation journalière des populations qui ne gagnaient plus l’occasion de se retrouver dans les lieux de détente après leurs service comme souhaitent beaucoup. Ces nouvelles règles avaient fait penser les populations du tiers monde à croire largement à l’authenticité du virus en leur majeure partie. Nombreux sont ceux qui avaient commencé à respecter les mesures barrières sans contraintes. Certains croyants accomplissaient leurs invocations dans leurs familles pour le respect strict des mesures barrières. Toutefois, la levée du couvre-feu a semé le doute dans le cœur de bon nombre de personnes sur sa tangibilité. Bien avant sa levée, les gens avaient arrêté de faire du thé dans les quartiers et tant d’autres lieux publics, on se serrait la main rarement, les déplacements futiles étaient de moins et tout un chacun portait le masque en guise de sa propre protection et celle de sa famille. Les décisions "copier-coller" des Gouvernements des pays en voie de développement et l’organisation des élections dans certaines contrées ont démystifié peu à peu la maladie du coronavirus. Ces décisions, ont été comme si " c’est nous qui avions dit que le virus existait, mais maintenant vaquez à vos occupations quotidienne tout comme avant". Cependant, que la France eût décidé à lever son confinement ou pas, ceux d’une importante partie d’Afrique ne pouvaient plus aller encore plus loin. Les agents de force de sécurité chargés à l’époque à ce que l’ordre soit respecté se profitait de l’occasion d’humilier leurs propres frères sans retenu et sans distinction. Ces bavures policières n’ont pas du tout été appréciée par les Africains . La démonstration de leurs muscles à leurs frères à mains vides indigna la population qui ne cachait plus sa colère à travers des manifestations ordinaires. Ces Gouvernements-ci n’avaient plus d’autres choix que de suivre la lettre directive de Paris, malgré qu’il y ait peut-être des probables répercussions désastreuses après. Constatons que depuis la levée du couvre feu, chaque jour plus de nombre de cas testés positifs à la Covid19 se déclarent dus au non respect des mesures barrières en Afrique surtout au Mali . En ce temps de guerre contre un ennemi invisible, on doit adopter un comportement similaire tout comme on devait le faire en temps de guerre contre des ennemis visibles, lesquels, nous combattons toujours. La corruption, la légèreté, l’inconséquence, les laisser-aller et laisser-faire, arrêtons tout ceci pour une courte durée. La Covid19 existe et fait de sérieux dégâts de nos jours.
Ensemble, respectons les mesures barrières pour mettre un frein à la Covid19, protégeons nous et nos familles distinctives, bref pour sauver des vies.
Kemoko Diabaté
Journal Le Coup
