UN REGARD SUR MES VOISINS, LES HUMAINS
Les fins d’année annoncent des moments de vive allégresse avec parfois des excès de toute sorte chez les humains :
consommation d’alcool, de drogue etc. Tous les codes socialement établis seront piétinés par certains pour passer ces instants comme ils l’entendent. Que diable ! Ces comportements sont-ils vraiment justifiés ? « Pourvu que la fête soit belle ! », ils vous diront.
C’est ainsi que les plus nantis ne lésineront pas à s’adonner à des dépenses astronomiques quand d’autres vont jusqu’à sacrifier toute leur économie en une nuit (voire s’endetter).
Les raisons sont bien connues : célébrer des courts instants festifs (Noël, Saint-Sylvestre ou 31). Voilà ce à quoi les Hommes dédient leur vie. Je dis bien courts instants car il y de ces fêtards qui ne verront pas le nouvel an. Pas à cause de l’ange de la mort (c’est son jour de repos), mais à cause du tort qu’ils se font à eux-mêmes. Croyez-moi, il n’y pas d’âme qui inflige autant de peine à l’Homme que l’Homme lui-même.
N’y a-t-il pas d’autres manières plus responsables de passer d’un an à un autre ?
Cela passe d’abord par une prise de conscience. En effet, un exercice est devenu quasi rituélique dans notre communauté. Je crois que les humains doivent s’inspirer de ce dernier pour sensibiliser les plus jeunes. C’est de consacrer les fins d’année à l’évaluation du bilan (individuel) de nos actes autour des trois questions ci-après :
1- Quel bien ai-je fait ?
2- Quelle faute ai-je commise ?
3- Quel devoir ai-je oublié ?
Celui qui n’a pas la réponse à ces questions, n’a pas le droit de trop se réjouir du temps qui passe !
Par l’extraterrien
Le Coup, le 24 décembre 2021
