CHRONIQUE DE KRYMO : Un an après IBK, le Mali Koura reste une utopie
Ce n'est ni hier ni avant hier que des militaires venus pour redresser le fonctionnement de la République ont fait parti IBK du pouvoir, c'est il y a déjà un an, le 18 Août 2020. Le peuple meurtri, blessé et marqué à jamais par setp années de mauvaise gestion se réjouissait du changement à la tête de l'Etat qui allait pour la majorité apporter le changement tant attendu, le Mali Koura. Mettre fin à toutes les pratiques du régime d'IBK qui on mis ce pays dans une situation peu confortable. C'était un peu ça les discours de l'après coup d'État. Et tous les maliens devraient avaler ces discours pour ne pas se voir appeler "apatrides".
Mais un an après le départ de IBK, pour ne pas dire que rien ne bouge, c'est toujours le point de départ ici. Nous sommes toujours à la gars direction vers le Mali Koura dans un train dont Dieu seul, sait quand il demarrera. Les problèmes sont tout le temps résolus en théorie mais dans la pratique rien de concret. L'insécurité s'agrandit de jour en jour, la mauvaise gestion des fonds publics avec des marchés surfacturés à haut de milliards de nos francs. L'école avec ses nombreuses grèves est actuellement agonisante. Personne ne sait comment l'année scolaire se terminera, ni le premier ministre Choguel Kokalla Maïga, ni aucune autorité de la Transition.
Comment peut-on parler de Mali koura et ne pas être capable de résoudre ce problème qui prend en otage l'avenir de ces enfants, ceux qui feront le Mali de demain ? Les dix huit mois donnés sont presque épuisés et le Mali koura reste toujours un rêve pour ceux qui croyaient à sa réalisation. L'éléphant annoncé n'est il pas arrivé avec le pied cassé ? Et le nouveau discours qu'on nous sort du placard, c'est un discours de prolongation de la transition. Mais pour encore rester dans la théorie pour combien de mois, combien d'années ?
Farafina krymo
Le Coup, le 13 Août 2021
