Chronique de Krymo :
Soumaila Cissé, bientôt c’est quand ?
Plus de 100 jours que l’honorable Soumaila Cissé a été enlevé. Plusieurs actions continuent d’être menées pour qu’il recouvre sa liberté. Partisans, sympathisants, journalistes, activistes, organisations de la société civile, sur les réseaux sociaux, dans les QG, les rues, lors des conférences tous sont engagés.
Ce qui est inquiétant et reste d’actualité c’est que quand l’espoir de sa libération naît le matin au levé du soleil, il meurt le même jour soir au couché du soleil pour donner place à de nouveaux espoirs les jours suivants mais sans suite favorable. Le pouvoir d’Ibrahim Boubacar Keita sensé de mener des enquêtes sur cette prise d’otage, connaître les ravisseurs, libérer Soumaila Cissé, est occupé à fouetter d’autres chats. Il a fallu que des voix à l’international se penchent sur l’affaire pour que le régime en parle. Il en parle de manière désintéressée qu’on dirait qu’il se moque de l’otage selon les proches du Président de l’URD. Quand la pression monte, il essaye de la baisser avec des phrases d’espoir « Il sera libre bientôt ». Mais la question que tout le monde se pose est bientôt, c’est quand ?
« IL SERA LIBRE BIENTÔT » qui peut bien parler ainsi lors d’un enlèvement ? Le commerçant, le transporteur, le vendeur de charbon, le cultivateur ? Non, c’est plutôt le ravisseur, celui qui détiendrait l’homme en captivité qui pourrait parler ainsi. Loin de confirmer ou d’infirmer quoi que ce soit, notre souhait aujourd’hui qui aussi celui des proches de l’homme, c’est de le voir libre et venir continuer son chantier dans l’arène politique. Un jour de plus c’est trop.
Quand il ya enlèvement, il ya libération, mais pour l’élu de Niafunké c’est quand ?
Farafina krymo
Journal Le Coup
