Les élections législatives et le Coronavirus selon le concept malien !
Malgré les circonstances du temps que fait face le monde au-delà des frontières maliennes qui empêchent les grandes puissances du monde, l’Etat du Mali a tenu à honorer sa promesse en tenant les élections législatives qui sont l’une des recommandations fondamentales du Dialogue Nationale Inclusif qui s’est déroulé en Décembre dernier. Les élections législatives se sont déroulées ce Dimanche dernier 29 mars comme prévues sur toute l’étendue du territoire nationale malgré les insuffisances. Ces faits coïncident à un moment où l’attention des maliens est tournée vers la lutte contre le Coronavirus dénommé Covid19. Bien avant la tenue des élections, le Gouvernement a consulté l’avis des partis politiques sur la tenue de cette élection qui fait face à la menace pandémique qui plane sur le pays pour éviter ce qui s’est passé en France après le premier tour de leurs élections municipales. L’élection municipale en France a donné plus de chance au virus de se propager dans le Pays de Macron. Donc, le Gouvernement malien a clairement vu l’ancienne métropole à l’épreuve, un fait qui devait lui servir de leçons et malgré tout, les élections ont eux
lieu en ayant pour conséquence un taux de participation de plus ou moins minime. Beaucoup sont restés chez eux ce jour-ci pour ne pas contracter la maladie coronavirus car beaucoup de cas ont été avérés vrais et confirmés par les autorités sanitaires ces derniers jours et au delà, Il n’est caché à personne la propagation exceptionnelle de ce virus mortel . Ceux qui ont refusé d’y participer avaient leurs raisons, ces raisons sont avancées par le refus de nos autorités dans des communiqués peu laconiques qui ne rassurent point. D’autres raisons sont le manque de stratégies de riposte sanitaires et économiques face à cette pandémie et l’absence de surveillance épidémiologique adéquate. C’est une sorte de méfiance qui règne entre les gouvernés et les gouvernants. Ils n’ont pas totalement tort car un comportement ambigü dans certaines situations peut conduire à une éventuelle catastrophe naturelle, un tsunami économique, voire une hémorragie financière pour les ressources du pays. Vu la contamination rapide du virus d’une personne à une autre, ces derniers se sont abstenus pour le bien être d’eux-mêmes et leurs différentes familles respectives. Tandis que d’autres y ont été car la récente Assemblée Nationale a failli à plusieurs missions qui lui avaient été confiées et surtout la crise scolaire qui secoue les écoles maliennes face au silence accru des élus nationaux mais aussi sécuritaires. La rénovation de l’hémicycle pourrait peut-être donnée une chance au pays à se redresser d’une part. Pour ces causes bien avancées, ils ont voulu prendre part à cette élection qui leur restaient une autre chance pour pouvoir renforcer le contrôle citoyen. Mais autant d’autres personnes y ont participé selon un concept soulignant le rejet de toute idée d’existence du Covid19. D’autres trouvent que c’est un moyen pour se faire autant d’argent comme Ebola l’a été et avec ce dernier aucun cas ne s’est avéré vrai. Par conséquent, ces derniers aussi ne tiennent plus compte de la dangerosité de la pandémie, pire, ils la prennent à la légère, non seulement ils ont accompli leur devoir civique le jour du scrutin mais aussi ils ne respectaient aucune mesure d’hygiènes en guise de prévention, ce qui met alors leur propre vie et celles de leurs proches en danger . Les autorités ont du chemin à parcourir pour y arriver au-delà des attentes de la population et pleins d’obstacles à franchir. Elles doivent redoubler la sensibilisation sur les probables conséquences néfastes qui découleront de cette pandémie toutefois qu’elle prenne la rage dans le pays pour que la population ne la prenne à la légère. Dans cette circonstance, la catastrophe serait de mise au moment où l’insouciance, l’ignorance et la légèreté y s’installeront et on n’en tirera pas profit à se laisser faire dans ce pays qui souffre de beaucoup de maux. En tout état de cause, les élections ont eux lieu avec moins d'incidences.
Bonne chance à tous les candidats !
Ensemble, respectons les consignes d’hygiènes pour pouvoir stopper cet ennemie déterminé à la racine !
Kemoko Diabaté
Journal Le Coup