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Il n’y a plus de modestie pour les hauts responsables qui se croient plus que des dieux. Si l’honorable Soumaïla Cissé s’est engagé récemment à ne pas porter plainte contre un journaliste dans l’exercice de ses fonctions, le cercle fermé des démolisseurs de la République ne sont pas de cet avis.
Un grand homme devrait savoir gérer, avec tact et responsabilité, certaines situations. Dioncounda Traoré (Dionkis), cet ancien Président de la République par intérim, frappé presque à mort par des manifestants le 21 Mai 2012, vient encore de rentrer tristement dans l’histoire.
Après un article de notre doyen et confrère du « Le SPHINX » Adama Dramé sur une de ses parcelles qu’il aurait vendue à l’INPS, Dioncounda Traoré, désigné pour engager un dialogue avec les groupes terroristes au centre du Mali, n’a pas su adapter cette formule dans sa propre situation.
Face à Adama Dramé, il s’est empressé de porter plainte pour diffamation et même, demander une trentaine de millions contre un journal dont le promoteur est en exil forcé. Quelle démesure pour un homme qui a été de toutes les luttes démocratiques? Ce Dioncounda Traoré qui dit avoir pardonné à ceux qui ont failli lui ôter la vie n’a pas pu engager une discussion voire livrer un droit de réponse à nos confrères du « LE SPHINX »?
Il voulait aussi, comme d’autres, finir avec l’un des organes que le peuple adore et que les dirigeants véreux craignent de toute leur âme. Le Tout Puissant, demeurant toujours la Seule force suprême, a encore veillé sur Adama Dramé du « LE SPHINX ». Le tribunal de grande instance de la commune lll a débouté l’ancien Président de la République en déclarant nulle sa citation directe ce Mardi 28 Janvier 2020.
Au moment où certains vestiges du mouvement démocratique et (mêmes les faîtières) plaident pour la dépénalisation de la presse, un ancien Président de la République, à qui certains imputent la déconfiture du Mali, ne sait pas que la justice malienne, avec des juges conscients, ne laissera plus les violeurs de la constitution dicter leur loi aux autres. Même étant absent, Adama Dramé coupe le sommeil à ces responsables qui n’ont pas grand chose à sauvegarder.
Vive la presse et vive la justice!
Figaro du Mali