Année Scolaire 2020-2021 : Un défi !

Année Scolaire 2020-2021 : Un  défi !

Année Scolaire 2020-2021 : Un défi ! Les élèves du fondamental et de l’enseignement secondaire ont repris, ce lundi 25 janvier 2021 le chemin de l’école sur toute l’étendue du territoire après un bon moment de fermeture pour raison de restrictions sanitaire pour combattre la maladie à coronavirus. Parmi les défis primordiaux qu’avait à relever le Gouvernement de la transition, il y avait la réouverture des classes pour tous les enfants du pays. L’année précédente a été marquée par des grèves intempestives. Les apprenants n’ont quasiment rien appris d’essentiel dû à ces grèves malgré que les examens de fin d’année furent maintenus par les autorités. Pendant fort longtemps, l’école malienne a été victime de cet amateurisme et de cette paralysie de la part des Gouvernements successifs. À qui la faute ? La plupart de nos dirigeants n’ont pas leurs enfants dans ces écoles conventionnelles, qu’ils considèrent pour celles des enfants issus de familles pauvres. Ils envoient leurs enfants à l’extérieur. Une fois de retour dans le pays, ces enfants issus de familles aisées ne rencontrent presque aucun obstacle sur le marché d’emploi. C’est pour tous ces motifs que les deux dernières années ont été bâclées à cause de la négligence de l’exécutif. La lutte farouche des enseignants pour l’application de leur fameux article 39 a fait couler beaucoup d’encre. Les écoles sont restées fermer durant des mois sans que les élèves ne soient évalués. Les conséquences de l’entêtement du Gouvernement face aux syndicats de l’éducation, sur l’école malienne, ont été désastreuses. Le milieux scolaires maliens est resté ainsi jusqu’à l’avènement des événements du 18 Août 2020. Après quoi, ils ont pu trouver un consensus avec les militaires. Il revient alors aux élèves de resserrer les ceintures et aux enseignants d’accepter le sacrifice ultime de soi. Le développement durable de toute nation passe par une école bien structurée et un système éducatif convenable aux valeurs socio-économique du pays. C’est pourquoi notre école datant d’aujourd’hui à besoin de plus qu’une refondation pour faire ses états généraux. En dehors de la crise scolaire, les autorités de transition ont plusieurs autres défis à relever parmi lesquelles l’organisation crédible et transparente des élections prochaines. Face à cette maladie dangereuse du Covid19, protégeons-nous tous pour sauver des vies. Que le pays regagne la paix le plus vite possible ! Zoumana Diakité Le Coup, le 11 février 2021