Brèves :
- Economie : La pièce de 250 FCFA continue à être le cauchemar de la population dans plusieurs villes et villages du Mali. En effet le refus de cette pièce d’argent n’a aucune motivation pour ceux qui la boudent. Les autorités doivent miser tout leurs efforts pour que cette pratique cesse.
- Grand Deuil : l’ancien député et Maire de Dabia, Foutanké SISSOKO connu par le grand public sous le nom de babani ou Dabia Sora, Baba Sora, Samba Gaye, Sambaly-Den , l’homme aux multiples surnoms, a cassé la pipe ce dimanche 28 mars 2021 à Bamako des suites d’une longue maladie. L'enfant prodige de Kéniéba et du Mali tout entier a marqué son temps dans les années 1995 à l’an 2000 à travers ses activités de mécène. Reconnu par plusieurs comme un homme exceptionnellement généreux et disponible constamment, ce valeureux fils a tiré sa révérence des suites d'une longue maladie ce dimanche matin. Que son âme repose en paix !
-Politique : Lors d’un meeting à Ségou, le Général Amadou Aya SANOGO, à peine acquitté dans l’affaire dite, des 21 bérets rouges, appelle les maliens à la paix et à la cohésion sociale mais aussi à soutenir les Forces Armées Maliennes inconditionnellement pour la survie de la nation. L’ex putschiste a demandé à tout un chacun d’oublier le passé pour préparer le futur. Monsieur SANOGO parachèvera en ces termes « que les mauvais interprètes font leur interprétations à leur manières, je suis majeur, général 4 étoiles, fils du Mali sans reproche, je fais ce que je veux ». Cette sortie a fait couler beaucoup d’encre.
L’homme n’aurait-il pas raté un moment clé de garder son silence ? La parole est dangereuse et peut accoucher de sa mère. Dire quelque chose qui dépasse sa propre pensée et celle des autres peut être une espèce de source de conflit entre soi et les autres. Tout conflit y provient d’une incompréhension au niveau du verbe. La langue ne contient pas une dose tout comme le sexe, on peut la tourner comme la retourner, c’est-à-dire mentir. Le grain de vérité contenu dans la parole est exactement comme la mort, on la voit plus ou moins distinctement selon qu'elle nous fait face ou nous tourne le dos. Mais dès qu’elle devient destructive, il vaut mieux lui préférer le silence. Aussi, la parole a horreur à trois choses « n’être pas dite en son temps, être dite après coup ou la façon de la dire ».
Est-ce le début d’une précampagne pour la Magistrature Suprême ?
Le temps nous édifiera.
La Rédaction du Journal
Le Coup, le 02 avril 2021