Chronique de Krymo : À qui profite l'esclavage à Kayes !
La constitution malienne qui dit que les maliens sont égaux devant la loi, n'a pas de valeur dans des localité de la région de Kayes pour cause, certains continuent de traiter d'autres comme des animaux en les réduisant en esclaves.
Pendant que les nations réfléchissent sur comment fasciner les autres à travers de nouvelles inventions technologiques et scientifiques pour continuer à faciliter la vie de l'homme sur terre, au Mali, plus précisément dans certains localités de Kayes, pour être considéré, il faut avoir des esclaves en ta possession qui travaillent pour toi, que tu bats et maltraites à ta guise sous la bénédictions des proches.
Le plus écœurant dans cette histoire sombre qui ne fait que ternir l'image du pays considéré comme un pays où il fait bon vivre, c'est que tous ces actes esclavagistes, voir criminels car se font au su et au vu de tout le monde mais personne n'en parle. Des chefs du village aux autorités, tout le monde fait semblant de l'ignorer. L'on se demande pourquoi se silence ? Y'a t-il des interdits qui empêchent qu'on mettent fin à ces actes inhumains ?
La dernière en date, une vielle de plus de 70 ans qui a refusé de se réduire en esclave a été retrouvé morte dans son champs dans un sac ? À tout moment, hommes, femmes, jeunes , il suffit de s'opposer et tu sera lynché à mort. Y a-t-il plus terroriste que cet acte ? Qui sont les coupables et au nom de qui posent-ils ces actes? Pourquoi sont-ils toujours en liberté ?
Normalement, la mort tragique de cette dame devrait révolter d'aucun en devenant la goutte d'eau qui devrait faire déborder le vase et pousser les autorités à prendre le taureau par les cornes, mais rien n'est fait, à part quelques petites déclarations comme d'habitude et l'affaire est déjà aux oubliettes. Quant à l'enquête, on se demande quand est ce qu'elle finira de suivre son cours.
Aux autorités compétentes de jeter un coup d'œil sur cette forme de terrorisme légalisé qui sévi et fait souffrir de paisible citoyen dans la région de Kayes sinon un jour viendra où cela sera trop tard et sera le pire.
Que Dieu nous en garde.
Farafina krymo
Le Coup, le 05 Août 2022
