Chronique de Krymo : Soumaïla Cissé, deux mois après, le voile se lève.

Chronique de Krymo : Soumaïla Cissé, deux mois après, le voile se lève.

Chronique de Krymo :
Soumaïla Cissé, deux mois après, le voile se lève.
Qui aurait cru? Mais voilà que plus de soixante jours soit deux mois et plus que l’honorable Soumaila Cissé a été enlevé sans que nul ne sache où il se trouve sauf les commanditaires de cet acte que je qualifierais de lâche, sauvage, inhumain. Notre intuition nous prouve qu’il est en vie mais est-il en bonne santé? seul Dieu sait.
Nous étions de ceux qui le voyaient libéré dès les heures qui ont suivi son enlèvement, mais la réalité est tout autre; l’élu de Niafunké est toujours porté disparu quelque part dans la nature loin de sa femme, ses enfants, loin de sa famille politique et de ses proches.
La stratégie de la prise d’otages, si elle ressemble beaucoup à celles des djihadistes, son mode de gestion de l’otage reste totalement différent. Nous savons tous que les djihâdistes s’équipent et se nourrissent des rançons récoltés lors des négociations des enlèvements. Ce qui fait que dès les premières heures d’une prise d’otages, les ravisseurs font une déclaration suivie de menaces qui peut être par vidéo, audio ou par écrit pour que les proches de l’otage s’activent pour pouvoir le libérer. Mais jusqu’a ce jour, aucun groupe terroristes n’a revendiqué l’enlèvement du président de l’URD. Les négociateurs à la solde du Gouvernement dans cette affaire n’ont produit aucun effet positif depuis qu’ils ont été engagés. Un autre couloir pour détourner nos fonds ? Voilà pourquoi nous nous demandons réellement s’il a été enlevé par des terroristes. Oui, le doute plane, va et revient. Chacun s’interroge, et veut savoir où se trouve réellement le député et quel est en réalité le motif de cette prise d’otage. Vu que Soumaila Cissé reste le plus grand adversaire du régime IBK Je ne peux ni confirmer ni infirmer certaines opinions mais la remarque est que beaucoup ne sont pas satisfaits de la gestion de cette affaire .
Je ne le souhaite pas, mais si c’était le fils du Président de la République qui était enlevé, toutes les armées, même la France se mobiliseraient pour sa libération mais hélas, c’est un Soumaïla Cissé, chef de file de l’opposition, quelqu’un dont la disparition arrange parmi ceux qui prétendent être candidats aux élections présidentielles en 2023.
Mais qu’importe avec qui il soit et où qu’il soit, le peuple fatigué de garder l’espoir dans le silence commence à se mobiliser au sein de différentes associations et mouvements.
Avec la détérioration du tissu social, l’affaire Soumaïla Cissé est aujourd’hui l’une des gouttes d’eau qui pourra faire déborder le vase déjà trop rempli.
Farafina krymo

Le Coup