Le 8 Mars, de l'hommage à l'exploitation de la femme

Le 8 Mars, de l'hommage à l'exploitation de la femme


Le 8 Mars, de l'hommage à l'exploitation de la femme.

Chaque année, à l'approche du mois de Mars, il y'a ce ballet au tour de ce qu'on a jusqu'ici appelé " la journée de la femme". Une journée faite pour rendre hommage à la junte féminine pour son courage, sa vocation qui souvent va au delà de l'imaginaire.
C'est aussi la journée de rappel des droits et aussi des combats menés par la femme jusque là. Partant de cette affirmation, cette journée festive dans le passé avait un sens. Malheureusement, ce n'est plus le cas aujourd'hui. De la journée magnifiant la femme, on est passé de la journée du business, une journée d'exploitation faite pour se remplir les poches.
Comme vous le savez, à l'approche du 08 Mars, il y'a toujours certaines organisations des femmes qui font "le porte à porte", de ministère en ministère, d'ONG en ONG, souvent de mosquées en mosquées.. en quête de soutien pour l'organisation de la journée dédiée à la femme. Des millions de francs sont récoltés par la suite aux noms de toutes les femmes. Mais malheureusement, cet argent ne tombe que dans certains comptes fictifs que nos mamans, nos soeurs, nos filles exposées dans des publicités sans fin ne verront jamais.
Chaque année, des tonnes de millions de francs sont décaissés pour régler des problèmes mais à notre grande surprise, ces problèmes reste sans être traités. Pire ces problèmes se multiplient d'année en année. Allez-y dans les régions voir comment souffrent nos mères. Elles parcourent des kilomètres souvent rien que pour avoir de quoi à boire alors que de l'argent est décaissé à Bamako au nom d'elles. Allez dans les foyers de ces gorobinè(grandes dames) dames à Bamako, vous verrez comment souffrent nos soeurs(bonnes). Elles ne dorment pas, travaillent comme des machines avec un salaire qui laisse couler les larmes. Souvent elles sont traitées de voleuses, battues, chassées sans être payées.
Quand la femme exploite d'autres femmes, quand la femme s'enrichit aux noms de d'autres femmes, et vient nous casser les oreilles en parlant de "08 MARS", des droits de la femme, moi je ne peux qu'appeler ça "du business" et ce business là doit cesser.
Farafina krymo

Journal Le Coup