Chronique de Krymo :
Tandis que ça tue ailleurs, les maliens bravent le Coronvirus et continuent les campagnes législatives
L'humanité fait face aujourd'hui à l'une des plus graves pandémies de son histoire, le coronavirus ou COVID-19. Cette pandémie qui a vu le jour en Chine précisément à Huan est une machine de destruction massive humaine. Elle contamine, tue en série, se répand facilement et reste jusqu'à nos jours sans vaccin.
Découvert en Asie en chine, elle a atteint tous les continents faisant plus de 8 000 morts et 200 000 contaminés de nos jours dans le monde, dont 3 000 décès en Italie où chaque bilan quotidien est encore plus élevé. Le monde entier est pris de panique, tous les remèdes en face du virus restent veines.
Alertées et voulant stopper le mal pour éviter qu'il continue de se propager à la vitesse de la lumière, les autorités du monde entier sont allées plus loin en fermant écoles et frontières, églises et mosquées, interdisant aussi les rassemblements de tous genres.
Malgré que le Mali n'a pas encore enregistré de cas de coronavirus, les autorités maliennes ne sont pas restées en marge de ces mesures. À cet effet, le Président de la République Ibrahim Boubacar Keita a décidé la mise en place d'une enveloppe de 6 300 000 FCFA pour faire face à la maladie.
Mais on dirait les mesures concernant les regroupements et attroupements sont tombées dans des oreilles de sourds. Cela parce-que de kayes à Kidal, les campagnes pour les législatives battent leur plein.
Des dizaines, voir des centaines de personnes s'entassent dans des véhicules de campagnes, sur les lieux de meeting. Le politicien ne vise rien d'autre que les intérêts à lui, le reste n'est que détails.
Depuis les mesures prises par le Conseil Supérieur de La Défense et de Sécurité , je n'ai vu aucun candidat faire un communiquer disant qu'il arrête les campagnes. Ce qu'ils souhaitent et prient Dieu pour que cela se réalise, ce n'est pas le remède au coronavirus mais plutôt la tenue des élections législatives ce 29 Mars 2020.
Cependant peut-on parler de vote dans un environnement où les regroupements, attroupements et rassemblements sont interdits ?
Ce que je sais, est que les mesures dans ce pays ne sont respectées comme il faut . ce qui sous-entend, que le peuple, tant que c'est son intérêt( l'argent) qui sera en jeu, continuera de se regrouper, de se rassembler, de s'attrouper. Donc il convient aux autorités de rappeler à la population que " Dura lex Sed lex" et la faire respecter sur toute l'étendue du territoire afin que cette pandémie qui menace le monde entier ne puisse pas franchir les frontières maliennes car c'est quand on est en bonne santé qu'on peut parler de vote, c'est quand on est en bonne santé qu'on peut songer aux billets de banque du politicien, mais en entendant, ce qui menace et demeure réelle et toujours mortelle, c'est la maladie Coronavirus.
Farafina krymo
Journal Le Coup
