Coronavirus dans un pays où règne un atmosphère de grève dans le secteur de la santé . . .

Coronavirus dans un pays où règne un atmosphère de grève dans le secteur de la santé . . .

Coronavirus dans un pays où règne un atmosphère de grève dans le secteur de la santé en plus des autres à cause du déficit en terme de prise en charge pour les structures sanitaires, la prévention est de mise !

Le nouveau virus coronavirus dénommé Covid 19 qui a été découvert à Wuhan dans une ville chinoise ne cesse de grimper au fil des jours à travers le monde avec une ascension fulgurante qui risque de passer au cap de pandémie si ça continue. Tous les continents du globe enregistrent des cas d'infections. La santé mondiale est menacée.
Ce qu'on constate avec les cas d'infections c'est qu'il est rare de voir un nombre infecté sans son double. Les mesures sanitaires à observer pour éviter la contamination est d’éviter de se donner la main, utiliser un gel hydro-alcoolisé sur la paume de main pour être à l’abri par ailleurs il faut savoir que le virus survit deux heures sur la paume, sur les tissus dix heures et par terre une heure. La transmission n'est possible que par la voix ovale, bucale et nasale. Le virus est lourd, donc il ne peut pas voyager par air à plus d'un mètre, ce qui montre aussi qu'il ne peut survivre en dehors du corps humain. Avec les pays du tiers monde et pour mettre le doigt sur l'Afrique où les politiques sanitaires sont de plus en plus précaires, par manque de ressources humaines et matérielles qualifiées, ce serait la catastrophe si le virus arrivait à s’y nourrir . Ce n'est nullement le souhait de personne de voir des personnes contaminées dans son propre pays mais si l'on voit les grandes puissances du monde fragilisées par le virus, alors les pays du tiers monde ne doivent aucunement se laisser faire. Surtout chez nous au Mali où règnent la fraternité, la solidarité et tout autre acte de bonté non cité, avec une liaison aussi plus étroite, nous devons savoir nous comporter et suivre à la lettre les directives sanitaires que les hommes de santé nous instruiront. Les autorités doivent prendre des précautions comme : l'interdiction des attroupements quels que soient leurs formes, la fermeture des écoles le jour où l’on détectera un cas, sensibiliser les populations sur les conséquences néfastes de cette épidémie. Les estimations des experts sont graves et les scientifiques n'ont encore trouvé aucun vaccin, les autorités politiques et administratives doivent servir de modèle en portant des masques de prévention en guise de sensibilisation surtout en ce temps de campagne. Les parents doivent garder leurs enfants à la maison et interdire aux autres membres de la famille des sorties inutiles. Certes, ce n'est le vœux de personne que ce virus prenne une allure dans son pays à plus forte raison qu'il fasse des victimes. Le virus causera des crises économiques et sociales et il nous faut être sur notre pied de garde. Il y aura une sorte de discorde entre les uns et les autres comme l'a fait "Ebola", même après sa disparition des relations sont restées tendues, tout simplement parce que " untel a refusé de me serrer la main, par ce qu'il y avait Ebola ou untel a refusé de se rendre à telle cérémonie par crainte de n'être contaminer par Ebola comme si c'est moi qui était le virus" laissaient entendre certaines personnes. Le virus ebola est partie en cédant la place au mépris, à la rancune, à la haine et surtout l'incompréhension. Ebola a laissé un vide dans les relations intra-humaines parce-que nos gouvernants avaient failli a leurs missions d'informations et de sensibilitions. Nul n'a intérêt à ce que ce virus fasse son atterrissage sur notre sol sinon personne ne serait épargné car le virus ne connait pas une haute personnalité moyennement son contraire. Alors, si toi-même tu ne sors pas peut-être tes enfants sortent ou un quelconque membre de ta famille. Imaginons le dégât que cause ce virus en Europe et en Asie or en Afrique les gens partagent presque tout ensemble on risque tous d’y passer !
Ici chez nous, nous assistons à la cérémonie du mariage, de baptême, de funérailles ou des manifestations à caractère politique et associatif, nous empruntons des transports les mêmes transports en commun remplis bondés de monde, des engins à deux roues à la circulation routière, nous utilisons tous sans exception les mêmes gobelets du connu à l'inconnu lors des rencontres et les mêmes théières, nous crachons où l'on veut et quand on veut . A la seconde choisie, on se serre les mains et surtout même avec un inconnu comme d'habitude. Après tout, on se croit expert en tout et refusons de suivre les instructions, nous remettons tout à l'Omnipotent comme s'Il est là pour nous seuls. Certes, Il est notre premier et dernier recours mais essayons d'anticiper et d'adopter un comportement préventif. Qui pour t'aider si ce n’est toi même ? Personne ! "Aide toi, le Ciel t'aidera" dit-on. Pourrons-nous être plus croyants que ceux des terres saintes ? C'est difficile ! D'après les informations l'Arabie Saoudite aurait fermée ses frontières en interdisant l'accès aux pèlerins, l'Italie a fermée ses écoles et universités jusqu'à nouvel ordre pour éviter la propagation du virus. C'est lamentable de voir notre pays face à un autre virus pendant qu'on survit avec beaucoup d'autres ici. Les chefs de famille devraient éviter les contacts directs avec les enfants après leurs services, avant tout ils devraient se laver très proprement les mains si nécessaire totalement. Les commerçants qui voyagent apparemment vers les pays infectés devront mettre au-dessus de tout, chose qui est la santé publique. Il est important de changer de comportement en fonction des réalités du jour. On ne saura l'importance de la liberté que dans la prison, de la santé que dans la maladie, de la vie qu'au trépas .
Qu'Allah épargne notre cher Mali abattu jusqu'au dernier !
Ensemble, sensiblisons et disons "ce virus ne passera pas par moi"
Kemoko Diabaté
Journal Le Coup