ÉDITO: Bamako et ses accidents mortels : la vigilance est de mise là, où l'impunité, la cupidité et l'incivisme ont leur foyers !
Il n'y a pas un seul jour à Bamako sans accident. La population y est habituée et c'est désormais devenu un matériel constitutif de leur sang. Tantôt c'est le destin, tantôt c'est des excuses, donc les auteurs n'ont rien à craindre. On est habitué à le dire « c'est le coucher de son soleil qui est arrivé et pas plus une heure ». D'ailleurs, c'est ce qui arrive dans un pays où chacun est laissé faire ce qu'il veut, quand il veut et n'importe comment ! Quand l'éducation civique perd son sens en cédant la place à la cupidité et l'incivisme les citoyens n'ont d'autres choix que de s'en remettre à Dieu et surtout quand les auteurs de ces actent savent qu'ils n'auront rien à craindre après leurs forfaits rien que des excuses, quand ils ont cette mentalité en tête en cas d'accident, " je subirai des sanctions économiques mais pas de privation de liberté donc pas de souffrance". Les poids lourds n'ont aucun respect pour les légers, les légers n’en ont pas pour les engins à deux roues et ces derniers n'ont aucun respect à l'égard des piétons. Il y'a toujours un prédateur qui possède alors une proie comme si nous vivons dans une jungle où règne la loi du plus fort. Effectivement, c'est ce qui arrive encore une fois de plus, je dis et je le répète à tort ou à raison, quand les chauffeurs ont toujours des relations avec certains hauts placés comme ils disent «dos lourds» donc il est intouchable selon eux. On se pose souvent la question comment certains conducteurs parviennent à avoir leurs permis de conduire ? Qu'est-ce qu'on leur apprend dans les auto-écoles ? Fuir après un forfait et laisser ses victimes sans secours ? C'est aberrant ! La vie est sacrée car on ne vit qu'une seule fois et cette seule fois mérite respect et protection. C'est triste de voir un chef de famille quitter son domicile à six heure du matin avec un souci de ramener de quoi faire vivre sa famille le soir vu la cherté de la vie dans nos grandes villes, et du coup, on apprend à sa famille à huit heure que l'espoir de la famille est parti en fumée pour un voyage sans retour. La famille sera plongé dans une incertitude absolue, dans une inquiétude sans limite, du désespoir en perplexité absolue, bref, dans un bouleversement sans merci. Les terroristes nous tuent quotidiennement soit par des attaques de nos camps, de nos cars sur lesquels ils posent des mines artisanales, les mauvaises maladies nous pourchassent et nous même on se tue dans nos grandes villes comme des mouches et sans effet. Pauvres victimes ! Reposez-vous en paix éternelle avant qu'on ne trouve une solution à ces comportements barbares et sauvages ! Le jour du jugement dernier arrivera, soyez en sûr ! Pire encore certains conducteurs, précisément les taxi-mens et sotrama-mens font des accidents et qui ne parviennent même pas à soigner leurs victimes car l'engin ne lui appartient pas soit c'est un emprunt dans un autre, ce n'est pas pour heurter quelqu'un mais c'est une vérité dont on a l'obligation morale de dire. Donc, ils conduisent oreilles fermées et yeux floués, c'est grave ! Ce ne sont pas les chauffards de Sotrama et Taxi seuls mais il y a plein d'autres usagers qui utilisent les téléphones mobiles à la circulation comme s'ils ont signé un pacte avec monsieur "l'accident" . Faudrait-il rejeter la faute aux Auto-écoles ou à l'incivisme ? Rien de surprenant dans la mesure où tout le monde peux tout faire pour un atout quel que soit le comment et s'en préoccupe très peu à la manière de le faire, alors il est impératif de s'attendre à tout sauf le bien dans la plupart des cas. Là où l'on doit conduire à 50km/h c'est le lieu idéal pour les transporteurs en communs de faire leurs courses de rivalités et à accélérer jusqu'à ce que leurs engins produisent la voix d'un nouveau-né et en cas de l'irréparable ils s'évaporent dans la nature en fuyant le lynchage d'une population en colère, comme si eux ils n'ont plus droit à la mort comme leurs victimes. Chacun doit être responsable de ses actes et les assumer, quoiqu'il en soit ou en fût, quoique l'on fasse ou fît. Ces genres d'enquêtes sont toujours pourries dans les tiroirs des chargés desdites affaires dans ce pays et sont classées sans suite, c'est ce qui encourage les forfaitaires à agir selon leur propre conscience. C'est rare de voir les auteurs de ces morts subissant leurs punitions comme tant souhaiter. Nos autorités n'agissent pas au moment propice ou agissent après coup et leur agissement est encore plus écœurant. Il est nécessaire qu'accorde l'État une importance une fois de plus à la discipline "Éducation Civique et Morale" pour mettre fin à cet incivisme galopant qui ne fait qu'endeuiller des familles au quotidien et leur laisser dans des cris de lamentation perpétuellement.
« A temps nouveau, art nouveau» dit-on, changeons quelque part pour le chemin du bonheur.
Monsieur "l'anarchie" bienvenue dans le pays des "mauvais troglodytes"
Très prochainement !
Kemoko Diabaté
Journal Le Coup