Covid19 : le Gouvernement Covid19 : le Gouvernement entre la crainte et les mesures laconiques !
L’actualité qui prévaut à l’instant est bien celle de la pandémie Coronavirus. Dès lors, l’attention des gouvernés et celle des gouvernants s’est tournée vers la lutte contre ce virus, l’unique ennemie déclarée. Quand un ennemi fait irruption dans une famille, les deux ennemis féroces de la même famille doivent se donner les mains pour faire face à celui du commun, une démarche salutaire. Les populations des différents coins du monde se sont données la main face à cette situation en se levant comme un seul homme pour dire ‘’non’’ à l’avancer du Coronavirus qui n’arrange personne. Chaque pays décide alors en fonction des réalités internes qui lui sont propre, des plus puissants à ceux en voix du développement. Parmi les Gouvernements du monde, le nôtre imite toujours ceux dont il a vu à l’épreuve. Un Gouvernement qui se fit passer tout récemment en quémandeur, sollicitant l’aide de la population, entame ainsi des mesures difficiles à appliquer. Ils ont tout récemment parlé de la gratuité de l’eau et de l’électricité pour les personnes les plus diminues, or ils crient à tout temps que les caisses de l’Etat seraient vides, comment feront-ils pour appréhender les plus vulnérables et les secourir ? Malheureusement pour eux, la population en sa large partie a rejeté cette option de soutien. Ceux qui n’ont pas voulu apporter leur aide ont exigé une explication pour l’effort de guerre. Face à cette corruption institutionnalisée portée à son paroxysme, beaucoup ont voulu apporter leur aide directement aux agents de santé que de passer par les dirigeants qui ne gagnent plus leur confiance. Les mesures annoncées par nos autorités seraient-elles superficielle pour être à mesure d’apaiser la tension de la population frustrée ? En plus, ils parlent des cours à distance pour que les élèves ne restent pas les bras croisés à la maison mais sans savoir le nombre de villages, de communes ou de fractions qui ont accès aux différents moyens de communication à travers lesquels est possible l’enseignement programmée. Sur le plan communicationnel, le Mali est largement en retard par rapport aux autres pays. La gratuité de l’eau et de l’électricité pour les plus démunis pendant que les coupures d’eaux et d’électricité demeurent malheureusement. La décision des horaires de fermeture des marchés fut l’une des dernières décisions du Gouvernement malien dans la lutte contre le Covid19, les heures de fermetures et d’ouvertures des marchés allant de six-heures du matin à seize-heures du soir. Une ultime décision qui a été profondément protestée par les commerçants détaillants. Ils trouvent cette position de nos autorités incohérente, car ils n’ont rien proposer en ce qui concerne les meures d’accompagnement comme la réduction des frais de dédouanements, le sursis du frais de loyers des boutiques, des frais de taxes et impôts. En dehors de tout ceux-ci, l’Etat du Mali devrait exiger l’application stricte des mesures barrières au lieu de demander la fermeture desdits marchés, car après avoir quitté le marché, les gens pourront se retrouver dans d’autres lieux publics avant le couvre-feu, ils seront moins occupés et ce serait plus risqué que l’ouverture des marchés. Cette méfiance entre les gouvernants et les gouvernés rend le combat contre le Covid19 difficile. Ne dit-on pas que " l’homme creuse des puits aujourd’hui pour étancher les soifs de demain " , celui qui creuse le mauvais doit s’attendre aux mêmes conséquences.
Kemoko Diabatéest bien celle de la pandémie Coronavirus. Dès lors, l’attention des gouvernés et celle des gouvernants s’est tournée vers la lutte contre ce virus, l’unique ennemie déclarée. Quand un ennemi fait irruption dans une famille, les deux ennemis féroces de la même famille doivent se donner les mains pour faire face à celui du commun, une démarche salutaire. Les populations des différents coins du monde se sont données la main face à cette situation en se levant comme un seul homme pour dire ‘’non’’ à l’avancer du Coronavirus qui n’arrange personne. Chaque pays décide alors en fonction des réalités internes qui lui sont propre, des plus puissants à ceux en voix du développement. Parmi les Gouvernements du monde, le nôtre imite toujours ceux dont il a vu à l’épreuve. Un Gouvernement qui se fit passer tout récemment en quémandeur, sollicitant l’aide de la population, entame ainsi des mesures difficiles à appliquer. Ils ont tout récemment parlé de la gratuité de l’eau et de l’électricité pour les personnes les plus diminues, or ils crient à tout temps que les caisses de l’Etat seraient vides, comment feront-ils pour appréhender les plus vulnérables et les secourir ? Malheureusement pour eux, la population en sa large partie a rejeté cette option de soutien. Ceux qui n’ont pas voulu apporter leur aide ont exigé une explication pour l’effort de guerre. Face à cette corruption institutionnalisée portée à son paroxysme, beaucoup ont voulu apporter leur aide directement aux agents de santé que de passer par les dirigeants qui ne gagnent plus leur confiance. Les mesures annoncées par nos autorités seraient-elles superficielle pour être à mesure d’apaiser la tension de la population frustrée ? En plus, ils parlent des cours à distance pour que les élèves ne restent pas les bras croisés à la maison mais sans savoir le nombre de villages, de communes ou de fractions qui ont accès aux différents moyens de communication à travers lesquels est possible l’enseignement programmée. Sur le plan communicationnel, le Mali est largement en retard par rapport aux autres pays. La gratuité de l’eau et de l’électricité pour les plus démunis pendant que les coupures d’eaux et d’électricité demeurent malheureusement. La décision des horaires de fermeture des marchés fut l’une des dernières décisions du Gouvernement malien dans la lutte contre le Covid19, les heures de fermetures et d’ouvertures des marchés allant de six-heures du matin à seize-heures du soir. Une ultime décision qui a été profondément protestée par les commerçants détaillants. Ils trouvent cette position de nos autorités incohérente, car ils n’ont rien proposer en ce qui concerne les meures d’accompagnement comme la réduction des frais de dédouanements, le sursis du frais de loyers des boutiques, des frais de taxes et impôts. En dehors de tout ceux-ci, l’Etat du Mali devrait exiger l’application stricte des mesures barrières au lieu de demander la fermeture desdits marchés, car après avoir quitté le marché, les gens pourront se retrouver dans d’autres lieux publics avant le couvre-feu, ils seront moins occupés et ce serait plus risqué que l’ouverture des marchés. Cette méfiance entre les gouvernants et les gouvernés rend le combat contre le Covid19 difficile. Ne dit-on pas que " l’homme creuse des puits aujourd’hui pour étancher les soifs de demain " , celui qui creuse le mauvais doit s’attendre aux mêmes conséquences.
Kemoko Diabaté
Journal Le Coup