La bavure policière devrait cesser pour ne pas indigner cette population frustrée!

La bavure policière devrait cesser pour ne pas indigner cette population frustrée!

La bavure policière devrait cesser pour ne pas indigner cette population frustrée !
Depuis le décret présidentiel ordonnant l’application d’un couvre-feu dans le pays en guise de riposte contre le Covid19 dans les grandes villes allant de vingt-une-heure à cinq-heure du matin, certains agents chargés de ladite mission ne cessent d’être honnies par la population qui se retrouve dans plusieurs situations confuses concomitamment. Des policiers qui se font de plus en plus passer pour ceux d’autres pays en les imitant dans leurs comportements, plus précisément à travers les images humiliantes qui font la une des réseaux sociaux en ces derniers temps dans lesquelles de paisibles populations en leur majeur partie des chefs de familles en quête de quoi faire vivre sont malmenés comme des malfrats. Si les lois sont faites pour prévenir et punir ceux qui les contreviennent, il ne serait non plus nécessaire de frapper un citoyen qui laisse comme définition " celui qui jouit du droit et du devoir " dans la vie d’un Etat démocratique républicain. Ceci étant avéré, les agents des forces de l’ordre doivent être professionnels dans leurs comportements pour maintenir l’ordre comme son nom l’indique et non en donnant des coups de force pour humilier les gens chose qui risque d’envenimer la situation. Si les gens restent enfermés chez eux en ces moments indiqués pour le respect strict des mesures gouvernementales, ce n’est pas synonyme de peur comme pensent certains policiers, mais plutôt par respect du couvre-feu sinon les agents des forces de l’ordre, quels-que soit leur nombre ne peuvent être plus nombreux que la population. La corruption gangrénant et les mesures plus ou moins rassurantes du Gouvernement dans la lutte contre le Covid19 font de la population, une population frustrée et quasi indignée. Tout récemment, les informations ont fait la une des médias martelant l’humiliation d’un éminent professeur en médicine qui serait en déplacement nocturne pour aller consulter un patient qui présentait un certain symptôme du Coronavirus. Bien qu’il ait présenté sa carte professionnelle à travers le vitre de son engin, celà ne semblait pas suffire les policiers qui lui exigèrent de sortir de son véhicule, vu son refus de sortir du véhicule, il fut sorti de force puis tabassé. En ce moment de guerre sanitaire, les policiers doivent faire preuve de plus de retenue. Le dernier incident ne date pas longtemps où un jeune du nom de Aly Sangaré résidant à Mopti , a été impitoyablement tabassé par les agents des forces de l’ordre selon les Habitants. Ce dernier est mort en laissant derrière lui une veuve et des orphelins inconsolables. Dans cette situation, il pourrait y avoir des pannes d’engins indépendamment de la volonté de l’intéressé, chose qu’on doit foncièrement tenir compte pour ne pas porter atteinte à une vie sacrée, l’expérience qui ne se présente qu’une seule fois et cette ultime mérite respect, considération et protection. Même s’il y’a certains jeunes qui les provoquent, ils doivent tout temps juger la réalité en profondeur, un jugement qui leur permettra de faire la différence entre l’eau chaude et celle froide dans le même récipient sur le feu. S’ils sont toutes fois professionnels, ils parviendront sans doute à faire état de cette différence. L’actualité nationale convoque les enfants du pays à la cohésion, à la paix, à l’union absolue et à beaucoup plus de retenue dans tout ce que l’on fait. Nous devons mettre fin au sadisme car le monde est chaud, les êtres humains fuient les guerres, les cataclysmes naturels de toutes sortes un peu partout à travers le monde sans refuge, ceux-ci doivent rappeler à faire preuve de beaucoup plus de solidarité, d’avoir le courage de se donner les mains quoi qu’il en soit dans la vigilance et dans la détermination. Cette pandémie est venue tout comme celles qui l’ont précédée à travers l’histoire de l’humanité comme un saignement de nez et s’en ira de même sans raison mais les gouvernants et les gouvernés y sont et y demeureront.
Bannissons la brutalité dans nos pratiques, car elle est l’indépendance contre toutes les lois, une indépendance qui ferait passer notre vie sociale à celle de la jungle où règne la loi du plus fort.
A la prochaine !
Rédaction du Journal Le Coup