Édito: Un nouveau départ pour ce pays qui a été longtemps victime de la mauvaise gouvernance.
Est-ce possible ce changement attendu depuis fort longtemps ? Cette question reste celle dont nous devons tous nous poser. La plupart des maliens s’inquiètent de ce qui arrivera si l’histoire se répète dans le futur. Avec de nombreuses crises sociopolitiques que ce pays subissait depuis longtemps, la junte militaire est venue couper court au rêve des contestataires. Depuis, des échanges ont eu lieu entre les nouveaux dignitaires et les partis politiques ainsi que certains acteurs clés de la société civile. Pourtant, le pays n’a toujours pas retrouvé son souffle de vie comme tel.
La guerre d’intérêt est sans doute la base de ces tirailleries.
Le changement de cette nation est loin d’être une priorité pour les politiques qui ont toujours été là pour leurs intérêts personnels en lieu et en place de ceux du pays. Pendant longtemps, ce pays a eu des régimes aberrants répétitifs qui ne faisaient que nuire au peuple sans aucun programme ni projet de société pour mener ces mêmes populations vers une société idéale. Dans le courant des trois dernières décennies, ce fut la tristesse et la désolation pour le peuple malien en vrai. Le plus souvent l’on se pose la question si nous (maliens) aimons ce pays ou s'il reste encore des patriotes comme l’ont été les pères de l'indépendance et autres restants face à la colonisation. Je crois assez fort qu’avec cette transition, tout devrait être mis au point, voyant que les militaires ont pu faire le putsch sans bain de sang, ils devraient foncièrement avoir la maitrise de la gestion des affaires durant cette transition. Le peuple malien du sud comme au nord, sans oublier celui du centre, un peu partout sur le territoire national ainsi que toutes les composantes de cette grande nation malienne, sont tous convoqués par le pays pour voir ce changement effectif car l’heure est grave. Nous devons, ensemble, réécrire l’histoire afin que cette nouvelle page ne s’assombrisse. La junte aurait été l’une des meilleures solutions selon le concept malien majoritairement bien que le putsch soit anticonstitutionnel, pour que, ce pays pût s’en sortir de la crise sociopolitique qui le secouait depuis un certain temps. D’après certains sondages, beaucoup étaient d’avis de cette gestion transitionnelle en faveur des militaires. Dire que la mauvaise gouvernance est l’une des plaies agonisantes dans le Mali actuel reste une vérité intarissable. Car, la corruption, l’injustice, les laisser-aller et les laisser-faire, sont devenus la norme depuis fort longtemps d’où les pauvres n’ont plus des droits que des devoirs s’acquitter régulièrement de ses taxes et ses impôts, et après, aucun programme d’épanouissements ruraux et urbaines. Toutefois, les dirigeants gouvernent mal s’ils voient que le peuple ne revendique pas ses droits. Ce n’est pas à travers des gros diplômes qu’on puisse sortir le pays dans le trou mais seulement une question de bonne volonté et de sens de patriotisme. Pour ce faire, il faut l’accompagnement du commun des populations de toutes les contrées. Ce changement devrait toucher à tous les secteurs de la nation. Décidemment un nouveau départ, et ce dernier, réside dans cette jeunesse dores-et-déjà éveillée, y compris ceux qui sont aux affaires à l’heure actuelle, et qui, devraient, ensemble accepter de se sacrifier pour le bien être des générations futures. Le passé ne doit pas être un handicap pour nous. Il nous faut agir maintenant. Nous avons tous intérêt à ce que ce changement soit un nouveau départ pour ce pays qui est riche en ressources minières avec à l’appui des terres cultivables et rentables.
Que Dieu nous donne la force et le courage de construire l’édifice commun saignant !
A vendredi prochain !
Zoumana Diakité
Journal Le Coup