Honorable Assane Sidibé sur CDR MEDIA « L’Assemblée Nationale ne doit pas être un club de soutien au President de la République » .
Invité sur le plateau de CDR MEDIA Honorable Assane Sidibé n’a pas caché ses vérités, l’élu de la commune 4 a parlé sur la neutralité du parti Yelema dans l’hémicycle « il n y a pas trop de différence entre l’opposition dirigée par URD et la majorité , c’est pourquoi nous avons opté pour la neutralité. Selon l’honorable, la raison est au dessus des institutions il faut revoir l’Accord d’Alger
L’Honorable Hassane Sidibé, le colistier de l’honorable Moussa Mara lors des élections législatives précédentes et élu de la circonscription de la Commune IV du district de Bamako, suite à son passage sur le plateau de CDR-Média face au journaliste Sam Samabaly dans l’émission " Le Grand Entretien " le lundi passé, a fait un débat fracassant et fît des propositions conséquentes pour une sortie de crise au Mali. Parlant de leurs promesses de campagne, M. Sidibé trouve que « la politique, c’est servir le peuple et non se servir» , et c’est d’ailleurs pourquoi lui et son colistier Moussa Mara n’ont pas tardé à commencer la mise en œuvre de leurs promesses de campagne qui leur semblent aujourd’hui des dettes auxquelles il faut s’acquitter. « Nous avons promis à la population de la commune IV l’intégralité de nos salaires une fois à l’Assemblée Nationale en créant un fond de solidarité, et ces fonds seront particulièrement destinés aux femmes et aux jeunes de la commune. Un montant de trois (3) millions chaque mois repartis entre nous deux, le premier versement a été fait à la BMS. Nous avons fait la mise en place d’une commission indépendante composée de sept (07) personnes, pour plus de transparence dans la suivie, il y a un représentant d’Etat (APEJ) et celui de la mairie, la jeunesse, le CNJ-local commune IV et c’est la même commission qui fera le suivi de ceux qui seront les bénéficiaires». La deuxième promesse est celle de l’ouverture d’une permanence, une chose qui est déjà faite . « Même le jeudi prochain, nous allons lancer la campagne (de notre propre frais) de grater certains axes routiers de la commune » À la permanence des députés de la commune 4, les deux élus de la commune reçoivent deux fois par semaine la population, selon Assane un député ne doit pas être un boa sacré. « Nous voulons innover la maison de député à Hamdallaye pour être encore plus proche de la population». Parlant sur les travaux préliminaires de l’Assemblée Nationale, l’Honorable martèle leur neutralité. « Nous ne sommes d’aucuns des deux parties à l’AN, c’est-à-dire ni de la majorité ni de l’opposition dirigée par URD, nous sommes une opposition constructive. Pour nous, une fois élu député ou maire, c’est une sorte de pacte de fidélité à caractère monogamique que l’on signe avec la population de ta circonscription. Alors, on ne peut être dans cette lignée et se faire allier de la majorité pour après l'applaudir dans tous ce qu’elle fait. Ce serait une trahison envers ceux qui t’ont élu. L’opposition à laquelle on devrait s’allier pour contrôler le Gouvernement dans ses engagements et la promotion de la bonne gouvernance, n’est pas cohérente, car l’opposition doit être avec la majorité de par ses cotés généreux et doit être aucunement de par ses cotés malheureux. L’opposition et la majorité sont identiques d’une manière aujourd’hui, or l’Assemblée ne doit pas être un club de soutien du parti au pouvoir. C’est la raison pour laquelle nous trois élus du parti YELEMA, sommes consultés pour former une opposition non-inscrite , mais "celle constructive" malgré que les gens aient dit que nous n’aurons pas autant de minutes à l’Assemblée voire de postes importants. Nous ne cherchons pas de poste, nous ne sommes pas venus pour ça. Nous n’avons même pas de bureau à l’Assemblée. Nous sommes ainsi parmi eux comme le cadavre d’une seule chèvre dans le nid d’hyènes» . A-t-il précisé. Concernant la crise multidimensionnelle que traverse le pays, Hassane Sidibé trouve que la responsabilité se partage « ce que nous vivons aujourd’hui, nous sommes tous responsables de cette situation chaotique. Nous avons raté plusieurs occasions de redresser ce pays, parmi lesquelles celle de 2012 bien qu’elle fût anticonstitutionnelle, celle de 2013 et tout récemment des élections présidentielles de 2018. Le problème est que certains aiment le gain facile et le nepotisme plus que l’intérêt commun. Nous devons faire attention alors. Tant que le pays devient le gâteau pour quelques uns à chaque soulèvement populaire, l’avancée serait difficile, et prions que ce mouvement du M5 ne soit le partage de gâteau comme ça a toujours été. Depuis plusieurs années d’indépendance, ça ne va nulle part, la corruption est presque constituante de notre sang. Il est plus nécessaire de faire les états généraux du Mali. L’Accord d’Alger doit être revu devant une Assemblée digne de ce nom. Ils ont demandé à l’Assemblée Nationale à ce qu’on apporte notre soutien aux institutions ( au Président de la République à la Cour Constitutionnelle et autres ) dans le projet de résolution, unanimement, nous députés du parti YELEMA avons voter contre ce projet à l’Hémicycle. Si le bonheur du Mali réside dans la dissolution de l’AN, que ça soit ainsi» . A-t-il clarifié. En répliquant aux propos du President de l’Assemblée Nationale sur la dissolution de ladite institution, il avance, « la raison est au dessus des institutions» . Après une dissolution de l’A.N, Honorable Assane Sidibé un politicien convaincu dit « si on reprend les élections demain, moi je fais totalement confiance à la population de la Commune IV, une population digne, nous nous allons triompher ». Toujours selon l’honorable, « nous sommes tous conscients des maux de ce pays, la mal gouvernance. Le Président de la République incarne le respect, mais que cela ne nous empêche de dire la vérité. Ceux qui sont dans les rues aujourd’hui sont dans leurs pleins droit. La solution, selon moi Assane Sidibé , reste la nomination d’un Premier Ministre de consensus issu du M-5, et que la nomination des membres du Gouvernement ne soit un autre partage de gâteau. En conclusion, il faut faire les états généraux du Mali à travers cette nouvelle horizon» . A-t-il conclut.
La Rédaction du JournalMEDIA « L’Assemblée Nationale ne doit pas être un club de soutien au President de la République » .
Invité sur le plateau de CDR MEDIA Honorable Assane Sidibé n’a pas caché ses vérités, l’élu de la commune 4 a parlé sur la neutralité du parti Yelema dans l’hémicycle « il n y a pas trop de différence entre l’opposition dirigée par URD et la majorité , c’est pourquoi nous avons opté pour la neutralité. Selon l’honorable, la raison est au dessus des institutions il faut revoir l’Accord d’Alger
L’Honorable Hassane Sidibé, le colistier de l’honorable Moussa Mara lors des élections législatives précédentes et élu de la circonscription de la Commune IV du district de Bamako, suite à son passage sur le plateau de CDR-Média face au journaliste Sam Samabaly dans l’émission " Le Grand Entretien " le lundi passé, a fait un débat fracassant et fît des propositions conséquentes pour une sortie de crise au Mali. Parlant de leurs promesses de campagne, M. Sidibé trouve que « la politique, c’est servir le peuple et non se servir» , et c’est d’ailleurs pourquoi lui et son colistier Moussa Mara n’ont pas tardé à commencer la mise en œuvre de leurs promesses de campagne qui leur semblent aujourd’hui des dettes auxquelles il faut s’acquitter. « Nous avons promis à la population de la commune IV l’intégralité de nos salaires une fois à l’Assemblée Nationale en créant un fond de solidarité, et ces fonds seront particulièrement destinés aux femmes et aux jeunes de la commune. Un montant de trois (3) millions chaque mois repartis entre nous deux, le premier versement a été fait à la BMS. Nous avons fait la mise en place d’une commission indépendante composée de sept (07) personnes, pour plus de transparence dans la suivie, il y a un représentant d’Etat (APEJ) et celui de la mairie, la jeunesse, le CNJ-local commune IV et c’est la même commission qui fera le suivi de ceux qui seront les bénéficiaires». La deuxième promesse est celle de l’ouverture d’une permanence, une chose qui est déjà faite . « Même le jeudi prochain, nous allons lancer la campagne (de notre propre frais) de grater certains axes routiers de la commune » À la permanence des députés de la commune 4, les deux élus de la commune reçoivent deux fois par semaine la population, selon Assane un député ne doit pas être un boa sacré. « Nous voulons innover la maison de député à Hamdallaye pour être encore plus proche de la population». Parlant sur les travaux préliminaires de l’Assemblée Nationale, l’Honorable martèle leur neutralité. « Nous ne sommes d’aucuns des deux parties à l’AN, c’est-à-dire ni de la majorité ni de l’opposition dirigée par URD, nous sommes une opposition constructive. Pour nous, une fois élu député ou maire, c’est une sorte de pacte de fidélité à caractère monogamique que l’on signe avec la population de ta circonscription. Alors, on ne peut être dans cette lignée et se faire allier de la majorité pour après l'applaudir dans tous ce qu’elle fait. Ce serait une trahison envers ceux qui t’ont élu. L’opposition à laquelle on devrait s’allier pour contrôler le Gouvernement dans ses engagements et la promotion de la bonne gouvernance, n’est pas cohérente, car l’opposition doit être avec la majorité de par ses cotés généreux et doit être aucunement de par ses cotés malheureux. L’opposition et la majorité sont identiques d’une manière aujourd’hui, or l’Assemblée ne doit pas être un club de soutien du parti au pouvoir. C’est la raison pour laquelle nous trois élus du parti YELEMA, sommes consultés pour former une opposition non-inscrite , mais "celle constructive" malgré que les gens aient dit que nous n’aurons pas autant de minutes à l’Assemblée voire de postes importants. Nous ne cherchons pas de poste, nous ne sommes pas venus pour ça. Nous n’avons même pas de bureau à l’Assemblée. Nous sommes ainsi parmi eux comme le cadavre d’une seule chèvre dans le nid d’hyènes» . A-t-il précisé. Concernant la crise multidimensionnelle que traverse le pays, Hassane Sidibé trouve que la responsabilité se partage « ce que nous vivons aujourd’hui, nous sommes tous responsables de cette situation chaotique. Nous avons raté plusieurs occasions de redresser ce pays, parmi lesquelles celle de 2012 bien qu’elle fût anticonstitutionnelle, celle de 2013 et tout récemment des élections présidentielles de 2018. Le problème est que certains aiment le gain facile et le nepotisme plus que l’intérêt commun. Nous devons faire attention alors. Tant que le pays devient le gâteau pour quelques uns à chaque soulèvement populaire, l’avancée serait difficile, et prions que ce mouvement du M5 ne soit le partage de gâteau comme ça a toujours été. Depuis plusieurs années d’indépendance, ça ne va nulle part, la corruption est presque constituante de notre sang. Il est plus nécessaire de faire les états généraux du Mali. L’Accord d’Alger doit être revu devant une Assemblée digne de ce nom. Ils ont demandé à l’Assemblée Nationale à ce qu’on apporte notre soutien aux institutions ( au Président de la République à la Cour Constitutionnelle et autres ) dans le projet de résolution, unanimement, nous députés du parti YELEMA avons voter contre ce projet à l’Hémicycle. Si le bonheur du Mali réside dans la dissolution de l’AN, que ça soit ainsi» . A-t-il clarifié. En répliquant aux propos du President de l’Assemblée Nationale sur la dissolution de ladite institution, il avance, « la raison est au dessus des institutions» . Après une dissolution de l’A.N, Honorable Assane Sidibé un politicien convaincu dit « si on reprend les élections demain, moi je fais totalement confiance à la population de la Commune IV, une population digne, nous nous allons triompher ». Toujours selon l’honorable, « nous sommes tous conscients des maux de ce pays, la mal gouvernance. Le Président de la République incarne le respect, mais que cela ne nous empêche de dire la vérité. Ceux qui sont dans les rues aujourd’hui sont dans leurs pleins droit. La solution, selon moi Assane Sidibé , reste la nomination d’un Premier Ministre de consensus issu du M-5, et que la nomination des membres du Gouvernement ne soit un autre partage de gâteau. En conclusion, il faut faire les états généraux du Mali à travers cette nouvelle horizon» . A-t-il conclut.
La Rédaction du Journal le Coup