L’Afrique, une déception démocratique ! Le synonyme de la honte aujourd’hui en Afrique c’est le mot démocratie. Du Nord au Sud, d’Est en Ouest, cette démocratie copiée de l’Occident régie nos société. Cependant, comme l’africain copie toujours le mauvais côté des choses et ajoute lui-même sa propre dose, il ne se passe presque jamais d’élection en Afrique sans fraudes, jamais d’élections sans crises post-électorale, jamais d’élections sans compter les morts par dizaines, par centaines, souvent par milliers. Celui qui accède au pouvoir, s’y accroche, et le transforme en un bien familial. Au terme des deux mandats, on ne cède plus le pouvoir, mais on modifie la constitution, on lui tort le cou pour pouvoir continuer à régner en maître incontesté. Quand ils sont à l’opposition, on dirait des messies. Ils prêchent la bonne parole , on pourrait dire au même titre que des prophètes. Mais une fois qu’ils sont élus, c’est en ce moment que le peuple constate qu’ils ne sont rien d’autres que des faux prophètes venus avec des calendriers personnels pour s’accrocher au pouvoir. Alors bonjour à la guerre civile, bonjour aux bains de sang, aux déplacés, aux réfugiés ! Le pouvoir a transformé tous les agneaux africains en de loups-garous, de véritables machines de tripatouillages prêts à tout pour leurs fauteuils présidentiels. Si le pouvoir est un monstre froid, ceux qui l’exercent en Afrique sont des monstres chauds aux longues et pointues dents qui broient sans pitié ceux qui vont à l’encontre de leurs intérêts. Certains disent à chaque fois que la démocratie a été mal comprise en Afrique. Je dirai plutôt qu’elle a été très bien comprise mais c’est la volonté à la mettre en pratique qui manque à nos hommes politiques. L’égoïste ne pense qu’à lui seul. Sinon qu’est-ce que le mot démocratie cache en son sein depuis des décennies et qui n’arrive toujours pas à être comprise non pas par un ou deux mais par eux tous ? La mauvaise foi est l’expression juste qui anime nos chefs d’Etats. On peut dire sans craindre qu’en matière de crédibilité, de transparence, d’élections présidentielles sans fraudes, à part le Ghana qui est un modèle, toute l’Afrique de l’Ouest est une honte démocratique qui ne mérite pas d’être citée comme étant une zone démocratique. Les complices sont les organisations sous-régionales telles que la CEDEAO qui normalement devraient renvoyer ces dirigeants avec leurs amours effrénés du pouvoir chaque fois à la raison, à respecter la limitation des mandats. Malheureusement ce sont ces organisations qui les poussent à piétiner les lois et règles sans lesquelles la démocratie est asphyxiée, malade, perd son sens et devient le pouvoir du mensonge, contre le peuple, pour anéantir le peuple. La CEDEAO est en quelque sorte complice de toutes ces machinations liées aux tripatouillages électoraux, de tous ces troisième mandats en Afrique de l’Ouest . Une organisation qui ne sait plus pourquoi elle a été créé ne mérite plus de vivre. Comment dans certains pays la CEDEAO cautionne le troisième mandat en violation flagrante de la constitution et dans d’autres pays, elle refuse de reconnaître le vrai gagnant, le choix du peuple à l’issue des élections présidentielles ? Voilà pourquoi, comme la SDN( la Société Des Nations) qui avait failli à la mission pour laquelle , elle avait été créé et par la suite remplacée par une autre organisation, la CEDEAO, l’UA que nous avons aujourd’hui, qui ne sont rien d’autre qu’une mafia contre le peuple doivent être dissoutes et les remplacer par des organisations plus puissantes, objectives, respectueuses des textes démocratiques au service du peuple et non au service d’un clan de dirigeants insouciants. Il le faut. Farafina krymo Le Coup : le 23 Octobre 2020