Nouveau Gouvernement de Transition : Le politicien culpabilisé, le CNSP averti !

Nouveau Gouvernement de Transition : Le politicien culpabilisé, le CNSP averti !

Nouveau Gouvernement de Transition :
Le politicien culpabilisé, le CNSP averti !
Il était inconcevable pour la majorité des mortels maliens de laisser la gestion de cette periode transitoire entre les mains des politiques démocrates qui ont montré leurs limites pendant une trentaine d’années. Notons aussi que leur incompétence dans la gouvernance de cette nation fut notoire et délétère. Par conséquent, un populaire n’a aucun défaut. Décidemment, le Comité National pour le Salut du Peuple (CNSP) l’est et aurait peut surmonter le presque commun d’obstacles que le concept malien craigne tant. Les militaires, après avoir été légitimés par les gens du fameux mouvement de contestation au régime d’IBK, furent par la suite intelligents dans leur pratique. C’est aussi dire qu’ils ont été concrets, précis et concordant. Si les maliens se gardaient de leur juger par les bruits qu’ils faisaient avant toute installation, maintenant des éventuels jugements leur accompagneront jusqu’à la fin de ces quelques dix-huit mois de mission régalienne qu’il leur fut confiés. En vrai, le peuple malien est assoiffé de bonne gouvernance sur tous les plans. Si toutefois ne parviennent-ils pas à faire des exploits faramineux dans les prochains mois de transition, ils se doivent de plein droit d’instaurer l’espoir et la confiance perdus entre ce peuple angoissant et les gouvernants depuis 1992. Ce nouveau point de départ devrait se pincer sur deux points essentiels qui sont entre autre la justice et la sécurité. Depuis plusieurs années, le pays semble être pris à sa gorge par un groupuscule d’individu comme héritage patriarcal d’où les Gouvernements successifs , des élus ou des hauts fonctionnaires, successifs, s’installaient avec comme objectif primordial la remédiassions des nécessités (la faim et la soif) de ceux qui l’ont accompagné à la présidence ou à l’hémicycle, voire à un quelconque ministère. Ces derniers une fois aux affaires prennent le pays comme un plat précieux ou un fleuve où il ne faut guère rater l’occasion de se ravitailler. Surtout les politiques, qui, ne font autre chose que de réjouir leurs « nami » (courtisans) qui répondent toutes questions par «oui». Les caisses de l’Etat correspondant à ce fleuve qui se vident ainsi peu à peu. Des deniers publics détournés sont des fois investis à l’étranger. Le peuple fait un dont total de soi pour sa sécurité, son éducation, sa santé et pour une justice équitable, par contre, ces efforts sont dilapidés dans les luxes de quelques uns. Sans que ceux-là ne pensent aucunement aux jeunes qui meurent dans les centres miniers ou dans le désert et sur les océans à la quête d’une vie digne de ce nom. La corruption jouerait également dans le cadre de l’aggravation du terrorisme. Si les fonds destinés aux démunis ne leur parviennent, un sentiment d’abandon et de marginalisation leur minera la pensée et seraient ainsi prêts à répondre à toutes les recommandations que soient-elles bonnes ou mauvaises. La corruption est conditionnée par l’injustice et cette dernière conduit à la conjugaison du verbe « se sauver qui peut » sans tenir en compte le comment. Ainsi seul le pays sortira perdant dans ce jeu de sauvetage car il naitra inévitablement à l’insécurité gangrénant. Le Mali est secoué aujourd’hui par cette crise qui ne dit toujours pas son nom . Les nouvelles autorités ont ce chemin à parcourir une lourde tâche. Ils auraient intérêt à faire un don total, un ultime sacrifice pour voir ce peuple malien heureux et souriant. L’espoir est assez loin de la résolution de toutes les crises multidimensionnelles que traverse la nation malienne. L’impunité, le népotisme en compagnie du favoritisme ne devraient plus être au rendez-vous si leurs discours successifs viennent au fond du cœur et non des lèvres et surtout, pour éviter toute méfiance après la confiance qui conduira inévitablement à un autre soulèvement populaire. Nul doute que , quand le bas peuple n’en pourrait plus supporter les coups durs, il se lèverait pour dire « ça suffit ». Ce jour-ci, l’histoire risquerait d’être au pléonasme. Chose qui n’arrangerait guère un Etat fragilisé comme le nôtre. Ils ont toutes les possibilités à redresser le pays dans certains domaines puisqu’ils bénéficient le soutien d’un peuple qui se trouve au goût du jour dans la fierté de la fête d’une victoire écrasante. Surtout qu’ils retiennent que la confiance est sacrée.
Que Dieu bénisse le Mali et leur guide sur le droit chemin !
Traoré Bakary  !
Journal Le Coup