M-5 RFP : Enfin pour comprendre comment ce mouvement a fini !

M-5 RFP : Enfin pour comprendre comment ce mouvement a fini !

M-5 RFP : Enfin pour comprendre comment ce mouvement a fini !
Le Mouvement du 5 juin, ce mouvement auqeul les maliens croyaient tant, à lui aussi succombé à des dessous et des tares.
L’amour inexplicable et sans raison donne des rares fois à des résultats escomptés. Pour exemple celui du M-5 pour le CNSP. Du début, du mouvement jusqu’à l’arrivée des militaires à renverser le régime, les leaders du M-5 ont fait trop d’échecs à partir desquels ils ne tiraient pas assez de leçons. Dès les premières heures des contestations dénonçant la gestion chaotique et calamiteuse du régime qui était en place c’est la démission du President de la République qui était l’option fondamentale qui accoucha plus tard de deux enfants (la démission du President de la République et son régime était criée d’un côté et de l’autre côté celle du Premier Ministre et son Gouvernement). Les propos de certains de leurs leaders galvanisaient les manifestants à aller au bout du rêve, celui d’un Mali nouveau d’où la mal gouvernance serait inscrite dans le passé, un Mali au-delà des ingérences étrangères, d’où le travail ne sera plus un souci pour les jeunes , en tout c’était l’image d’un nouveau Eldorado qu’on faisait croire aux jeunes, comme ça a toujours été à travers l’histoire des divers changements de régime. Les jeunes gens tenaient fermement et fièrement en ces propos. Par conséquent, il fallait lutter corps et âme pour voire ce monde nouveau indépendant à l’égard de tous les maux que connaissait le pays au temps d’IBK. Après quelques sorties successives qui ont conclu par une désobéissance civile à travers le blocage des points et axes stratégiques ainsi l’accès à certains services publics, dans certaines villes du pays parmi lesquelles la capitale malienne, des morts ont été enregistrés lors des événements du 10 au 12 juillet dans le district de Bamako dont se trouvaient au cœur de l'imbroglio la mosquée du célèbre Imam Dicko de Badalabougou.
Ce fut un carnage.
Dans la foulée de ces tueries, certains leaders ont été arrêtés, d’autres d’entre eux ont simulés leur incarcération pour jouer la carte de victime, plus loin encore d’autres ont pris la tangente en laissant les jeunes sous les balles et se sont par la suite glorifiés de leur fuite. Le mouvement tira son premier échec par là. À ceux-ci s’ajouta la guerre de communication entre les membres du même mouvement car chacun voulait montrer au peuple ses muscles et sa bravoure au détriment de l’autre. Il parait assez clair que le CNSP est arrivé quand ils étaient au point culminant ou plutôt au crépuscule de leur lutte parce qu’ils n’avaient aucune autre stratégie pour mettre fin au règne d’IBK.
Les militaires leur ont trouvés sans aucune politique de gestion du pays de l’après IBK un éventuel changement de régime. Ils ont légitimé les mutins aux yeux de l’opinion et ont du coup refusé de rejoindre leurs partis politiques et associations respectifs en voulant faire du M5-RFP qui composaient plus d’une vingtaine de mouvements politiques et associations , une entité politique ou associative à part foncière.
Dès lors, il n y avait plus de base à consulter. L’idéologie et la conviction par rapport à la gestion du pays des uns et des autres s’isolaient.
Il n’est pas inutile de signaler le silence de la personnalité morale du mouvement.
Par dessus tout, la contradiction n’a pas épargné le mouvement d’association politique qui a été créé en guise de soutien à l’imam dont le coordinateur général est Issa Kaou N’djim. Peu à peu, le temps est parvenu à leur mettre en conflit d’idées qui a occasionné l’éclatement du mouvement.
Chacun a voulu faire de l’hirondelle en volant de ses propres ailes pour prouver sa bonne foi aux militaires dans la gestion de cette transition, pensant avoir sa part autour du plat.
En tout état de cause, les contestataires du régime d’IBK ont eu tort de ne pas pu garder l’union au sein du mouvement.
Des familles ont été endeuillées, il y a eu des blessés graves et morts d’hommes. Pour que tous ceux-là ne meurent , c’est-à-dire tous ces efforts, il était plus important d’avoir un exposé sommaire patriotique de l'après IBK.
Ceux qui sont morts, sont partis pour toujours pour un idéal ( un Mali meilleur ).
Espérons que l’histoire ne se répète plus sinon on fera face aux mêmes réalités comme si la vie rétrograde. Tant qu’on continue à croire qu’un seul homme fort peut construire un pays sans l’accompagnement de tous, l’avancée sera dure. Cet homme à qui l’on croit toujours peut comprendre les problèmes mais ne peut pas tout comprendre mais aussi peut se tromper à tout moment.
Que cette transition soit un nouveau départ pour le pays !
Diabaté Kemoko !

Journal Le Coup