LES MONTANTS VOLATILISÉS DANS NOS SERVICES PUBLICS DE 2005 À 2017

LES MONTANTS VOLATILISÉS DANS NOS SERVICES PUBLICS DE 2005 À 2017

LES MONTANTS VOLATILISÉS DANS NOS SERVICES PUBLICS DE 2005 À 2017 : un aperçu général dégagé par Aboubacar Sidiki Diakite, Docteur en droit public de l’Université Cheick Anta Diop.

JOURNAL LE COUP : d’où vous tirez votre aperçu docteur ?
Dr Diakite: cet aperçu est tiré des rapports de 2005 à 2017 du Vérificateur Général du Mali .
Journal le coup: Pouvez-vous nous exposer quelques détails de ces rapports sur la déperdition financière de l’Etat ?
Docteur Diakite: « Rapport 2005 : Fraude et mauvaise gestion
15 milliards de FCFA.
- Rapport 2006 : Fraude et mauvaise gestion
103 Milliards de FCFA.
- Rapport 2007 : Fraude et mauvaise gestion
20 Milliards de FCFA.
- Rapport 2008 : Fraude et mauvaise gestion
98,27 Milliards de FCFA.
- Rapport 2009 : Fraude et mauvaise gestion
112,37 Milliards de FCFA.
- Rapport 2010 : Fraude et mauvaise gestion
34 Milliards de FCFA.
- Rapport 2011 : Fraude et mauvaise gestion
10,101 Milliards de FCFA.
- Rapport 2012 : Fraude et mauvaise gestion
49,93 Milliards de FCFA.
- Rapport 2013 : Fraude et mauvaise gestion
81,21 Milliards de FCFA.
- Rapport 2014 : Année de la lutte contre la corruption, Fraude et mauvaise gestion
72,97 Milliards de FCFA.
- Rapport 2015 : Fraude et mauvaise gestion
70,10 Milliards de FCFA.
- Rapport 2016 : Fraude et mauvaise gestion
52,47 Milliards de FCFA.
- Rapport 2017 : Fraude et mauvaise gestion
23,28 Milliards de FCFA.
MONTANT TOTAL DE LA FRAUDE ET MAUVAISE GESTION :
739,461 MILLIARDS DE FCFA SOIT LE MONTANT TOTAL DE 13 ANS DE DÉTOURNEMENT DE DENIERS PUBLICS.
NB : Les pertes financières ci-dessus ne concernent que les 25 % des structures publiques.
SOURCE : LES RAPPORTS DU VERIFICATEUR GENERAL »
Selon Dr Diakite cette hémorragie financière doit interpeller toutes les autorités en charge de la gestion des deniers publics y compris les citoyens.
« Cela dit que les autorités de contrôle doivent mettre en œuvre des moyens techniques et juridiques pour contrecarrer la dilapidation des fonds de l’Etat », martèle Aboubacar Sidiki Diakite.
La Rédaction du Journal
Le Coup