ILS CONSIDÈRENT NOS DIRIGEANTS COMME DE GROS ENFANTS :
Nous sommes dans un monde d’exécutants .
Dans ce monde, chacun situe la responsabilité de l'autre et se croit supérieur aux autres. Les habitants des campagnes œuvrent pour les grandes villes. Ces habitants nourrissent les villes avoisinantes où celles dont leurs compétences relèvent. Ces villes travaillent pour les capitales. C'est dans ces capitales qu'on retrouve la majeur partie de nos élus, qui, aussi, œuvrent pour les multinationales. Je parle de ces pays développés qui tiennent le monde à sa gorge. Ils sont de véritables Rois. En dehors de tout ça, ils se font passer comme les représentants superficiels de l’Être Suprême (Dieu) . Ils font tous ce qu'ils veulent sans s'inquiéter. Ils sont seuls à mériter la belle vie. Ils n'ont à rendre de compte à personne. Ils agissent selon leur conscience personnelle, cette prédilection écœurante de leur façon d’être, transforme ce monde en une vraie jungle. Nous habitons alors dans cette prison dont il est impossible de franchir les bordures. Nous serions quasi condamnés à la soumission et à suivre leur lettre directive ou choisir l'insupportable pour notre peuple. Ce contraint du tiers monde face aux prédateurs n'est et serait nullement un destin prescrit car la cause divine ne fait d’aucun peuple sujet d'un autre. Il est ainsi tout à fait nécessaire de parler de cette cause divine à qui la connait. Telle n'est pas dans leurs rapports. Raison est leur silence face aux pires qu'on vit. Les multinationaux ne voient que la survie de leur peuple et la sauvegarde d'une humanités et d'une planète moribondes. A ce stade, nos cris leur semblent des vains pépiements. Ils considèrent nos gouvernants comme de gros enfants aux ventres proéminent. Il faut reconnaître que tout ce dont nous sommes victimes a été rendu possible par l'insouciance de nos élus. Ils ont été élus en nous faisant croire qu'ils sont compétents mais c'est tout à fait le contraire. Ce qui est grave, c’est qu’ils ont transformé le quotidien du peuple, de sécheresse en désertification dont il n'y a pas de moyen pour lutter. L'avenir des différents pays ont été ainsi mis en jeu. C'est dans ce monde de faux où nous vivons. Il faut impérativement adapter un comportement paronyme pour sa propre survie. Le sentiment, la confiance et l'esprit solidaire l'ont quitté. Dans ce monde désespérant datant d'aujourd'hui, il faut donner beaucoup pour garder peu et surtout d'éviter le risque de ne pas tout perdre. Donc, que nul ne s'adonne à l'autodestruction sachant le mécanisme des choses. On vit l'un de l'autre, exploitation sur exploitation mais chacun se fait innocent. Si l'envie de se débrouiller seul est pour nous une démangeaison, certes, c'est ce qui nous arrive.
Agissons, tout en tenant compte des contextes !
Très prochainement !
Kemoko Diabate
Journal Le Coup