Les fuites de sujets, une triste réalité qui échappe aux dirigeants Maliens !

Les fuites de sujets, une triste réalité qui échappe aux dirigeants Maliens !

Les fuites de sujets, une triste réalité qui échappe aux dirigeants Maliens ! Les examens de cette fin d’année scolaire bâclée ont débuté comme prévus en ce début d’Octobre. Les candidats au DEF ont précédé ceux du Baccalauréat. Pendant longtemps, les autorités du pays ont de la peine à remédier ce problème de fuite de sujets qui reste toujours pratiquement hors contrôle. À qui la faute ? La question revient aux autorités car c’est des hauts responsables d’Etat qui ordonnent et contrôlent tout. La fuite des sujets s’est tristement généralisée ce dimanche 11 octobre 2020, à quelques heures des épreuves du Diplôme d’Etudes Fondamentales d’où des sujets furent le tour des réseaux sociaux. Au départ, les uns et les autres l’avaient pris à la légère en attendant les épreuves du lendemain si toutefois ces sujets fuités seraient maintenus ou pas. Malgré tout, rien n’a été changé. Après les premières épreuves, ils (les candidats) se contentaient du réseau social (WhatsApp) que de réviser leurs leçons. Dans ce pays, l’impunité a atteint son apogée à tel point que les fauteurs de ces troubles ne s’inquiètent aucunement. Plus loin encore, d’autres remettent la faute aux mécontents du régime sortant qui n’hésiteront aucunement à chaque fois que l’occasion se présenterait de mettre le sable dans la sauce des nouvelles autorités. Se focaliser sur cette option seulement est de participer à la promotion du laisser-aller et du laisser-faire qui, sont en passe de devenir la norme dans ce pays. À chaque fois que les fuites de sujets s’avéreraient, lesdits acteurs devraient être recherchés et punis devant la loi en vigueur , ce ne sont pas les étrangers qui les choisissent encore moins un monde mais bien sùr un groupuscule, tous connus. Cet outrage à l’éducation malienne est devenu monnaie courante, et pire, sans aucune forme de sanctions. A chaque fois les enquêtes sont ouvertes mais finissent toujours clouées dans des couloirs fictifs. Dans cette situation regrettable, les internautes n’ont pas gardé leur silence, et comme pour récompense envers ces derniers, un communiqué officiel a été publié , au nom du Ministre , signé par le Secrétaire Général du Ministère de l’Education Nationale , Kinane Ag Gadeda , dans lequel il traite les lanceurs d’alertes d’«individus mal intentionnés ». Plus tard, ledit communiqué a été contrecarré par le Ministre Pr Doulaye Konaté qui a reconnu lors d’une interview sur ORTM1, qu’il y avait bel et bien eu une fraude par « des fraudeurs patentés » et que des enquêtes seraient en cours. Parallèlement, le Baccalauréat malien a débuté ce lundi 19 Octobre 2020 de la même manière même si les candidats ont été surpris, au cours dudit examen, par des séries de changement de sujets, et malgré tout certains sujets n’ont pas été changés en-dépit que ces sujets aient fuités . Si l’on veut le progrès de ce pays, on doit s’appuyer fortement sur le système de l’éducation car comme dit-on « l’avenir sort du présent ». En procédant avec des sanctions hiérarchiques, il y aurait peine avoir ces types d’incidents. Pour un lendemain meilleur, il faut une jeunesse de base et de qualité. Aux présents, ainsi qu’aux futurs gouvernements de prendre toutes leurs responsabilités pour bannir ce fléau qui n’a que trop duré avec ses conséquences désastreuses sur l’avenir du pays. À noter aussi que les fautes n’incombent guère aux élèves mais plutôt aux structures étatiques concernées qui devraient être revues dans leur bases et fonctionnement. Pour un avenir meilleur, une formation conséquente de la jeunesse est plus que nécessaire. Ensemble, nous y parviendrons ! Zoumana Diakité Le Coup : le 23 Octobre 2020