Libération de Soumaïla Cissé : des questions qui taraudent la tête !

Libération de Soumaïla Cissé : des questions qui taraudent la tête ! Entre angoisse et frustration se trouvaient les proches parents, les connaissances, la famille politique ainsi que le monde politique, bref tous les maliens quelle que soit leur appartenance politique ou idéologique, durant les quelques mois de détention du président du parti politique URD. Cet enlèvement fut une sorte de déchéance morale pour la nation malienne en particulier et celle africaine en générale. Après la guerre c’est la paix, parallèlement après la pluie c’est le beau temps. Tel semblerait avoir été le cas. Enlevé le 25 Mars 2020 au coeur des campagnes électorales dans son fief à Niafounké et relâché en ce mois d’Octobre, soit environ six mois de détention dans des conditions mixtes, le député élu à Niafounké dès le premier tour des élections législatives , Soumaila Cissé à sa libération n’a pas caché son enthousiasme de reconnaissance à l’égard des soutiens à grande envergure qui, ont tiré sur la sonnette d’alarme pendant des mois. Depuis sa libération , des politiques se déguisent dans la peau de défenseurs de droits de l’Homme pour dénoncer les coups élevés de ses conditions de libération. Où se situe le problème alors ? Si les clauses de sa remise en liberté furent un problème majeur, il y a bien sûr une autre qui emboite ce dernier , celui de qui l’a laissé partir sans des mesures de sécurités valables. Tout porte à croire que l’homme est la deuxième personnalité politique du pays, qui une fois, entre les mains des ennemis de la paix, devient du « diamant ». À ce stade, le régime au temps de son rapt ne peut aucunement nier sa part de responsabilité à part foncière car c’est lui qui devait prendre toutes ses parts pour assurer sa sécurité. Maintenant que l’Etat ait accepté le relâchement de plusieurs terroristes d’après des sources concordantes, que faudrait-on s’attendre à la réaction de ces individus sans foi ni loi remis en liberté ? Comme dit-on « on ne récolte que ce que l’on a semé » , les effets du mauvais choix. Il est plus facile de déplacer le « Plateau Manding » que la mentalité des maliens. Nous sommes tous responsables de l’effondrement de ce pays dans le gouffre quelque part. Alors, que chacun s’assume au lieu de toujours remettre la faute aux autres. Kemoko Diabaté Le Coup : le 23 Octobre 2020