L’Afrique et les luttes anti-impérialistes : on se défend quand les pieds s’arc-boutent Nous sommes de plus en plus nombreux en Afrique à réclamer le départ effectif des forces étrangères, plus particulièrement les opérations militaires de la France. Une lutte salutaire. La question que l’on se pose est si c’est réellement le moment idéal pour accomplir la plénitude de ces prérogatives dans les pays d’Afrique concernés, et qui, font face à des défis sécuritaires sous diverses formes. La question des ingérences étrangères, dénoncée quotidiennement par les peuples du continent africain, serait déjà parti un peu plus loin. En jetant un clin d’oeil sur le passé des pays du tiers monde, les pères de l’indépendance ont tout d’abord imaginé les relations de solidarité et de cohésion sociale entre africains , ce qui naitra au grégarisme africain d’où nos pères d’indépendance avaient comme champs collectif l’Organisation de l’Unité Africaine ( OUA ) en compagnie des champs privés leurs pays distinctifs. Nonobstant, cette belle initiative n’a guère empêché d’autres pays à vouloir faire comme de l’oiseau en volant de leurs propres ailes (question d’intérêts exclusifs). Cette division des premières heures a permis aux colons à s’y réimplanter. L’avènement des démocraties occidentales a souillé le peu des relations qui existaient entre les nations à travers le favoritisme sur le plan de l’endettement de certains pays au détriment d’autres pays pour promouvoir le programme d’ajustement structurel, et ce dernier à son tour a enterré la fonction public d’Etat . Notons aussi que parmi ceux qui gèrent ces pays depuis l’arrivée de la démocratie, très peu d’entre eux s’en préoccupent de la survie de leurs populations, par contre, beaucoup d’entre eux tiennent plus à leur pouvoir que quoique ce soit, c’est-à-dire se refugier au pouvoir à jamais et mener une vie de Pacha. C’est ainsi que l’extrémisme violent créa autant de frustrations au sein des populations des pays touchés par ledit fléau. Il faut aussi rappeler que ces extrémistes sont issus de tous les coins et recoins du monde et n’ont ni noms ni couleurs ayant pour seuls objectifs , semer l’anarchie pour imposer leurs lois et/ou rendre les pays en question ingouvernable pour faciliter la vente des drogues et autres. Nos dirigeants anticipent très rarement ces genres de situation, et une fois avérée, ils n’adoptent guère le comportement de celui d’un pays en voie de développement. C’est triste ! Dans le Mali actuel, abondant sont ceux qui dénoncent la duplicité de la France dans la crise actuelle mais ces allégations sont tout temps nier par les plus hautes autorités qui réaffirment au fil du temps l’union étroite avec le pays indexé. L’armée n’est-elle toujours pas apte à sécuriser la totalité du territoire national ?...la question reste posée. A titre de rappel, Général Dahirou Dembélé, alors , à l’époque Ministre de la Défense et des Anciens combattants sous le régime d’IBK a parlé de plusieurs maux de l’armée, et que la présence des partenaires étrangers était plus que nécessaire dans l’espoir d’une paix définitive, avait-t-il précisé lors de son passage à l’Assemblée Nationale. C’est pour dire aussi que l’on se défend seulement que lorsqu’on a les pieds sur terre. Il nous faudrait alors de la patience pour voir ce jour, au cours duquel chacun devrait amener sa contribution et que les dignitaires soient responsables pour une gestion rationnelle de ces ressources qui seraient mobilisées. Il n’est pas aussi inutile de faire l’apanage que le monde datant d’aujourd’hui est dans l’accouchement d’une société nouvelle, celle de « oeil pour oeil, dents pour dents » . Dans cette nouvelle société, soit les faibles acceptent de donner beaucoup pour garder peu, au risque de tout perdre. Les conflits ont toujours été motivés à travers l’histoire par l’extrême pauvreté, la haine ou des questions politiques. Pour preuve, l’instinct de survie contraint bon nombre de jeunes à s’aventurer vers l’inconnu, loin de faire l’apologie de l’extrémisme aucunement. D'ailleurs, la dilapidation des ressources des pauvres par quelques groupes d’individus dans le luxe donna naissance à un accru échec face à plusieurs épreuves. On sous estime le rôle cardinal des forces étrangères quand on gagne son pain quotidien dans les capitales africaines ou ailleurs. Que Dieu assiste nos frères de Farabougou qui vivent sous menace terroristes depuis plusieurs jours ! Qu’Allah bénisse le Mali ! A Très bientôt ! Rédaction du Journal ! Le Coup : le 23 Octobre 2020