Brûler vif un animal domestique : le point culminant de la méchanceté humaine.
Suite à une vidéo qui à fait le tour des réseaux sociaux ces dernièrs jours, le chasseur Moustapha Diallo a été convoqué et placé sous mandat de dépôt ce lundi 29 juin 2020, décerné par le procureur du tribunal de grande instance de Kati, Bandjougou Fofona. Le nommé Moustapha Diallo communément appelé Farabana Moustaphe est accusé "d'acte de cruauté envers un animal domestique". Ladite affaire lui concernant relève de la compétence juridictionnelle de Kati, suivant cette prérogative le procureur du tribunal de grande instance de Kati s'est autosaisi du dossier. « Les dispositions de la loi lui seront appliquées » laisse-entendre le procureur de Kati. Avant son interprélation le vendredi 26 juin Moustapha Diallo fut une vidéo de justification qui fut postée sur les réseaux sociaux par un activiste plus tard en fin d'après-midi. Dans cette vidéo de quatre minutes et dix-neuf seconde (04 :19), le grand chasseur de Farabana reconnait avoir fait l'acte qui lui est reproché puis donne des éclaircissements, « je reconnais l’authenticité de la vidéo qui fait le tour de la toile, dans laquelle un bœuf est conduit dans le feu. Je l’ai fait et je le reconnais, mais c’était uniquement pour sauver un compatriote résident en France qui était en procès pour un problème crucial et il est sorti gagnant. On ne peut laisser un compatriote périr alors qu’on a les moyens nécessaires, loin de vanité encore moins de soutien à la majorité ou à l’opposition dans cette situation confuse que traverse le pays ou de me situer au dessus des lois. C’est le jeune frère de mon client qui a filmé la scène et je lui ai mis en garde en cas de fuite de l’image, loin d’un fait exprès pour se faire de nom. Sur ce, je présente mes sincères excuses à toutes celles et ceux qui ont été vexés en voyant cette scène macabre» . En ces termes s’excuse l’homme fort de Farabana. Bon nombre d’internautes ont condamné fermement ce acte ignoble contre un animal domestique sans force ni défense. Quelles que soient les circonstances, il est très difficile de convaincre l’opinion publique sur cet acte. Or, ces types de traitements cruels et barbares sont punissables de nos jours. " Suivant l'article 18 de la loi n°2012-014/ du 24 février 2012, qui stipule que : " quiconque aura, sans nécessité publiquement, ou non, exercé des sévices graves ou commis un acte de cruauté envers un animal domestique, ou apprivoisé, ou tenu en captivité sera puni d'un emprisonnement de onze (11) jour à trois (3)mois, et facultativement d'une amende de 10000 à 100000f . En cas de récidive les peines seront portée au double» . C’est suivant cette loi que le procureur de Kati s'est autosaisi du dossier. L'homme vigoureux de Farabana et ses quatre autres complices (ses disciples) séjournent présentement à la maison centrale d'arrêt de Bamako d’après les informations qui nous sont parvenues dans l’après-midi du lundi 29 Juin 2020, toujours selon les mêmes sources, son procès est prévu pour le 30 juillet prochain. Prions pour un bon dénouement
Bakary Traore
Journal Le Coup