Koulikoro : Les bourses de vacances des élèves-maitres « disparus » entre le budget et le Conseil régional ? Alors que les élèves-maitres de toutes les autres régions du pays ont reçu leurs bourses de vacances depuis presque quatre (4) mois, tel n’est pas le cas pour les trois Instituts de Formation de Maitres de la région de Koulikoro. Il n’est pas inutile de rappeler que cette année scolaire fut une année bâclée et outragée d’où le prolongement de l’année jusqu’en mois d’Août sans aucune mesure d’accompagnement des étudiants. Les derniers sous qui devaient adoucir les cœurs et les esprits ne sont toujours pas au rendez-vous. Dès les premières heures de tire sur la sonnette d’alarme des élèves, les économes à qui, la gestion de bourses, est confiée ont nié toutes part de responsabilités en rappelant aux élèves que les bourses « seraient arrivées » au Conseil Régional de Koulikoro, et qui, « auraient malheureusement coïncidé avec la grève des administrateurs ». Selon des sources concordantes, le président du Conseil Régional de Koulikoro aurait rassuré les élèves-maitres d’user de toutes ses forces pour qu’ils puissent avoir leurs sous, ayant comme excuse que c’est le budget régional de Koulikoro qui « aurait pris » du retard dans le traitement dudit dossier. Toujours en provenance des mêmes sources, le président du conseil, pour manifester sa bonne foi aurait tenu un rendez-vous avec eux avant de l’annuler quelques jours d’avance, en avançant aux jeunes gens que les bourses seraient désormais à son niveau et que le reste de la tâche relèverait de la compétence des économes. Encore plus loin, le président du conseil aurait suggéré aux élèves d’être discret dans cette lutte pour ne retarder le processus de déblocage. La responsabilité est largement partagée : les économes rejettent la faute sur le conseil régional, ce dernier la rejette au budget. En tout état de cause, le budget régional de Koulikoro ne s’est toujours pas exprimé sur cette situation. À qui la faute ? NB : au moment où nous mettons cet article sous l’égide de presse, l’argent des « pauvres élèves-maitres » reste toujours dans la nature. Diabaté Kemoko Le Coup, le 11 décembre 2020
